Vous avez leurs noms en tête, mais connaissez-vous leur histoire ? Découvrez ce qui se cache derrière les cafés et brasseries les plus mythiques de Paris : souvent symboles d’une époque, ils ont accueilli de nombreuses personnalités au fil des siècles qui ont souvent contribué au prestige des lieux. Petit tour d’horizon des origines de quelques grands noms de la restauration parisienne.

La Closerie des Lilas

C’est en 1847 qu’ouvre entre Port Royal et Montparnasse la Closerie des Lilas, un établissement qui a vu passer tant d’artistes prodigieux qu’il demeure difficile de les énumérer tous. Au XIXème siècle, le restaurant jouit de sa proximité avec le bal Bullier, véritable rendez vous mondain de la scène culturelle parisienne, attirant de fait écrivains et peintres. Zola, Mallarmé, Paul Cézanne ou les Frères Goncourt y traînent leurs guêtres. Puis vient au XXème siècle une seconde vague d’artistes, des dadaïstes Tristan Tzara et André Breton aux américains de la génération perdue, Hemingway ou F.S Fitzgerald en tête…

Véritable petit écrin de verdure, la Closerie sert aujourd’hui une cuisine des plus fines (on vous conseille notamment l’étourdissante tarte tatin).

La Closerie des Lilas
171 Boulevard de Montparnasse, Paris 6
Ouvert tous les jours de 12h à 14h30 et de 19h à 23h30

Grand Café Capucines

Inauguré en 1875, dans la même période que l’Opéra Garnier voisin, Le Grand Café Capucines impressionne encore aujourd’hui avec son décor Art Nouveau, de toute beauté. C’est dans cette brasserie du quartier des grands boulevards que les frères Lumière auraient projeté leur tout premier film en 1895.

Grand Café Capucines
4 boulevard des Capucines, Paris 9
Ouvert tous les jours 24/24

Lipp

Une institution d’origine alsacienne au coeur de Saint-Germain-des-Prés, ouverte en 1880. La brasserie Lipp et sa façade en acajou verni est reconnaissable entre mille. Elle a vu le passage de nombreux artistes, intellectuels et politiques : Rimbaud, Camus, Mitterrand, Sartre… Classée aux Monuments historiques, elle a conservé son charme d’antan grâce à ses céramiques murales conçues par Léon Fargues et ses plafonds de Charly Garrey.

Dans les années 20, elle est reprise par des auvergnats, puis, dans les années 1990, ce sont les propriétaires du café Angelina, la famille Bertrand, qui rachète le lieux.

Brasserie Lipp
151 boulevard Saint-Germain, Paris 6
Ouvert tous les jours de 9h à 1h

Les deux Magots

L’un des deux cafés mythiques de Saint-Germain-des-Prés, avec le café de Flore bien sûr ! Ouvert en 1885, les deux Magots a vu passer de nombreux artistes du monde littéraire, tant et si bien qu’un prix « les deux magots » est décerné chaque année à un auteur de talent. Il tient son patronyme d’un magasin de nouveautés qui existait avant lui au même emplacement, signifiant « les deux figurines chinoises« . Dans la salle du café, deux statues rappellent ce passé. Aujourd’hui, lettrés et touristes se côtoient encore aux deux Magots.

Les deux Magots
6 Place Saint-Germain des Prés, Paris 6
Ouvert tous les jours de 7h30 à 1h

Café de Flore

Lieu symbole de l’intelligentsia de gauche, le Café de Flore n’a pas toujours été un foyer d’accueil progressiste… Fondé en 1887, il accueille d’abord les grandes figures de l’Action française, un mouvement nationaliste d’extrême-droite. Mais dans les années 1920, c’est la vague surréaliste qui imprègne de sa fougue créatrice le Flore. Guillaume Apollinaire, Jaques Prévert, Boris Vian et surtout le couple Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre comptent sans doute parmi les plus illustres habitués du café, qui tient son nom de la déesse Flore.

Café de Flore
172 Boulevard Saint-Germain, Paris 6
Ouvert tous les jours de 7h30 à 1h30

Bouillon Chartier

C’est sans doute la brasserie la plus mythique et populaire de Paris : le Bouillon Chartier, ouvert en 1896 par les frères Frédéric et Camille Chartier. Lieu témoin de l’architecture et du style de vie de la Belle-Epoque, avec ses larges miroirs, boiseries foncées et décors en zinc, il sert une cuisine simple, revigorante et peu chère : oeufs-mayo, steak frites, boeuf bourguignon…. Un établissement encore aujourd’hui adoré par les parisiens et les touristes. C’est aujourd’hui le groupe Joulie, propriétaire d’une dizaine de brasseries parisiennes, qui possède le plus célèbre bouillon de Paris.

Crédit photo : Bouillon Chartier

Bouillon Chartier
7 rue du Faubourg-Montmartre, Paris 9
Ouvert tous les jours de 11h30 à 00h

Au chien qui fume

En 1920 naît Au chien qui fume, succédant à différentes auberges dont la première a vu le jour en 1740 ! Inscrit aux monuments historiques, ce restaurant à la drôle d’effigie d’un chien fumant la pipe accueillait d’abord les mandataires et travailleurs des Halles. D’ailleurs, la salle intérieure est recouverte de tableaux de chiens fumant !

Encore aujourd’hui, il sert des classiques de la cuisine française à prix modique, notamment les oeufs-mayonnaise, escargots, plateaux de fruits de mer, crème brûlée…

Crédit photo : au chien qui fume

Au chien qui fume
33 rue du Pont-Neuf, Paris 1
Ouvert du dimanche au jeudi de 7h30 à 1h, les vendredis et samedis de 7h30 à 2h

La Coupole

Pas moins de 32 artistes se sont réunis pour peindre et décorer la superbe salle du restaurant la Coupole, évidemment classée aux monuments historiques. Inaugurée en 1927, elle est l’un des lieux phares du Montparnasse des artistes, époque où Joséphine Baker, Picasso, Man Ray ou Louis Aragon écumaient les lieux jusqu’à tard dans la nuit. Encore aujourd’hui, on y sert une bonne cuisine de fruits de mer et de poissons.

La Coupole
102 Boulevard de Montparnasse, Paris 14
Ouvert tous les jours de 8h à 00h

Au pied de cochon

Brasserie emblématique de l’après-guerre, Au pied de cochon demeure sans doute le dernier témoin de l’époque ou les anciennes Halles voisines constituaient ce que l’on appelait alors le ventre de Paris. Un périmètre d’effervescence dont la petite brasserie est aujourd’hui la seule survivante. Ouverte en 1946 par Clément Blanc, ancien mandataire de boucherie reconverti dans la restauration, Au pied de Cochon devient rapidement le quartier général des travailleurs des Halles. Ces derniers travaillant souvent la nuit, Au pied de cochon s’ouvre à eux 24 heures sur 24 pour satisfaire leur faim et soif.

Après les années creuses qui suivent la fermeture des Halles en 1969, la brasserie retrouve une seconde jeunesse, notamment grâce à la venue en grande pompe de François Mitterrand pour célébrer son élection en 1981. De quoi en faire une institution toujours en pleine forme de nos jours !

Au pied de Cochon
6 rue Coquillère, Paris 1
Ouvert tous les jours 24h/24

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Le musée prestigieux musée des Beaux-Arts de Moscou dévoile pour la première fois au public français des dessins de grands artistes. Des croquis de Dürer, Tiepolo, Rembrandt, Degas, Picasso ou encore Rubens s’offrent enfin au public occidental. Rendez-vous dans le très bel hôtel particulier de la Fondation Custodia, dans le 7ème arrondissement.

Cinq siècles de création en une exposition

Au plus près des maîtres : tel est le fil rouge de cette exposition à la fois exceptionnelle et inédite. Des 350 000 gravures et 27000 dessins possédés par le Musée Pouchkine, 200 feuilles sont exposées. Est exposée une superbe sélection de dessins extrêmement rares, de la Renaissance italienne et allemande au cubisme.

Henri Matisse, Portrait de Lydia Delectorskaya, 1945 – Crédit photo Fondation Custodia

Les quelques noms que nous vous avons cité en introduction étaient déjà étourdissants ? Citons d’autres noms d’artistes présents : Van Gogh, Renoir, Toulouse-Lautrec, Véronèse, Fragonard, Kandinsky ou encore Chagall… Une concentration de génies du l’Histoire de l’Art.

Albrecht Dürer, Putti danseurs et musiciens avec un trophée antique, 1495 – Crédit photo Fondation Custodia

Un véritable cadeau de la part du plus grand musée d’Art Occidental de Russie pour le public français. L’exposition est conçue comme un parcours didactique, questionnant le rôle et la valeur du dessin dans le processus artistique. À découvrir jusqu’au 19 mai.

Le Musée Pouckine, cinq cent ans de dessins de maîtres
Fondation Custodia
121 rue de Lille, Paris 7
Ouvert du mardi au dimanche de 12h à 18h
Tarif plein : 10 euros – Tarif réduit 7 euros pour les + de 60 ans, chômeurs, groupes de 10 personnes minimum

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Crédit photo de Une : Succession Matisse

Au milieu des années 1820, Louis Daguerre et Nicéphore Niépce inventaient, à Paris, l’un des premiers procédés photographiques de l’Histoire : le daguerréotype qui permettait de développer une image sur une plaque métallique grâce aux vapeurs d’iode.

En 1837, le temps de pose est encore extrêmement long, entre huit et dix heures, mais le procédé fonctionne plutôt bien. Deux ans plus tard, le système est tellement au point que l’on peut désormais photographier en extérieur et non plus uniquement des natures mortes prises en intérieur. Évidemment, en bon Parisien, Louis Daguerre, seul survivant du duo d’inventeurs, sortira dans les rues de la capitale avec son nouvel engin et capturera pour la première fois la Ville Lumière. Tour d’horizon des clichés qui nous sont parvenus !

Le Boulevard du Temple et le premier être humain immortalisé, en 1839

Ce cliché, pris depuis l’actuelle caserne Vérines sur la place de la République, est l’une des toutes premières photographies montrant un être humain. Elle est également la seule a avoir été officiellement datée et est donc considérée comme LA plus ancienne montrant un homme : la première personne immortalisée sur une photographie est donc un Parisien en train de se faire cirer les pompes…

Vous trouvez que l’homme semble bien seul au milieu du Boulevard du Temple ? En réalité, il est fort probable que la rue, l’une des plus fréquentées à l’époque, ait été bondée au moment de la prise de vue, mais le temps de pose étant encore très long (une quinzaine de minutes au moins), l’homme est le seul à avoir été capturé par l’objectif de Daguerre.

Le deuxième prétendant au titre de « premier cliché de Paris », 1839

Cette deuxième photo n’a pas pu être datée précisément, mais elle pourrait très bien être le premier véritable cliché de la capitale. Elle nous dévoile le Pont Neuf et la statue équestre d’Henri IV et a été prise en 1839 par Daguerre, comme la première. Pas d’homme à l’horizon sur ce cliché par contre !

Quelques autres clichés parmi les plus anciens

L’un des tout premiers clichés panoramiques de la capitale avec vue sur la rive gauche et le quai de Conti en 1840 :

La plus ancienne photo connue de la Cathédrale Notre Dame, en 1842, soit un an avant le début de sa restauration par Viollet-le-Duc.

La plus ancienne photo connue montrant le village de Montmartre, en 1845. On y distingue bien les nombreux moulins, typiques du Montmartre de l’époque.

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Paris est incontestablement perçue comme la capitale gastronomique mondiale, en tant qu’épicentre de la traditionnelle cuisine française mais également pour la palette d’autres saveurs que ses restaurants proposent parfois. Mais comment la ville lumière s’est-elle historiquement forgée cette réputation ?

Dès le XVIe siècle, les traditions françaises se font ressentir, on parle alors de service « à la française » pour désigner les grandes tablées remplies de tous les plats du soir. La fin de l’Ancien Régime signera l’ouverture des premiers restaurants, sous la forme de bouillons mais verra aussi apparaître les critiques gastronomiques, c’est le début de la tradition culinaire française.

Mais la cuisine de l’hexagone connaîtra un véritable essor par la suite, et notamment au XIXe siècle. La « grande cuisine française » va se développer en même temps que la littérature gourmande, amorcée par un certain Grimod de la Reynière. Ainsi, les auberges vont être progressivement requinquées, leur environnement va se transformer pour laisser place à des établissements de plus haut standing, où l’on sert des mets plus raffinés.

Bien manger devient alors une passion, les convives s’empressent aux portes des restaurants, et veulent s’y faire voir. Les plaisirs de la table vont devenir codifiés et sacralisés, on voue alors un véritable culte à ces derniers. Peu après viendra le XXe siècle et l’arrivée du Larousse Gastronomique. Les prouesses et inventions culinaires à l’initiative des chefs français se multiplient au fil des années, à l’image de la « nouvelle cuisine ».

Instagram @septimeparis

La gastronomie française est depuis célébrée dans le monde entier et les chefs français « s’exportent » à merveille, souvent récompensés par des étoiles Michelin. Paris, capitale de la gastronomie, n’est pas prête de perdre son statut.

Crédit photo à la une : Instagram @beauty.pitstop

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Au détour d’une balade dans le 17e arrondissement, laissez-vous porter par le charme pittoresque et délicat de la Cité des Fleurs. Située dans le quartier des Épinettes, cette allée piétonne qui relie l’avenue de Clichy à la rue de la Jonquière est une véritable parenthèse enchantée. Une fois son portail franchi, l’agitation urbaine n’est plus qu’un lointain souvenir…

Une rue aux allures de petit village

Longue de 320m, cette voie privée fermée à la circulation (et interdite aux chiens !) est jalonnée de charmantes maisons aux styles architecturaux différents, mais harmonisées par la présence de clôtures et pilastres en pierre de taille placés de part et d’autre de cette voie centrale.

© sophieorain / Instagram

Construit en 1847, ce site immobilier aux allures de petit village a vu le jour grâce à l’établissement de plusieurs conventions réglementant la construction de ces villas : l’alignement des façades, la limitation du nombre d’étages ou encore la hauteur des murs mitoyens sont quelques-uns des critères à respecter.

© lenavincent / Instagram

Outre les maisons individuelles, la Cité des Fleurs abrite plusieurs associations et institutions qui animent la vie de quartier. Vous trouverez entre autres une école maternelle, la paroisse de l’église Saint-Joseph des Épinettes et un foyer de jeunes travailleurs. Au fil des décennies, bon nombre d’artistes comme le peintre impressionniste Alfred Sisley s’y sont également installés… ou  y sont nés ! C’est notamment le cas de Catherine Deneuve et sa défunte sœur Françoise Dorléac qui ont vu le jour dans une clinique de la Cité des Fleurs !

© ms_funkyfoxy / Instagram

Si le printemps et l’été sont les périodes idéales pour visiter ce site (la nature y est foisonnante et un doux parfum de fleurs flotte dans l’air), l’hiver et ses arbres dégarnis offrent également un cadre idyllique pour tout promeneur voulant échapper à la frénésie parisienne. Chaque saison dévoile avec singularité l’élégance de cette allée où « tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté ». Une véritable invitation au voyage, en somme !

© colorsforlife75 / Instagram

Métro : Brochant ou Guy Môquet
Ouvert au piétons du lundi au samedi de 7h à 19h et de 7h à 13h les dimanches et jours fériés

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Credit photo de Une : daxwell_ / Instagram

Après les petits passages secrets du 11e arrondissement, nous vous présentons cette fois une petite merveille du 12e ! À l’abri des regards se cache en effet un trésor du Paris insolite, nous avons cité la cour d’Alsace Lorraine.

Instagram @jemytravel

Cette charmante petite allée a tout d’un petit village de campagne comme on les aime. De ses maisons colorées aux pavés de ses rues, tout y est pour une parenthèse bucolique dans la capitale. La cour d’Alsace Lorraine jouit d’une architecture haute en couleur grâce à ses ateliers mais il s’y cache un intrus ! En effet, au fond de ladite cour, on peut trouver une étonnante demeure bourgeoise, surmontée de toits d’ardoise.

Instagram @helene_bl

Nommée ainsi après la perte douloureuse des deux régions pendant la guerre de 1870, la cour d’Alsace Lorraine aurait également été construite vers 1789 avec les pierres de la prison de la Bastille. L’Histoire et la cour semblent alors aller de pair !

Cour d’Alsace Lorraine
12, rue de Reuilly, Paris 12

Crédit photo à la une : Instagram @madamealafrancaise

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Excellente nouvelle de ce début de semaine, la plus grande retrospective jamais organisée sur l’artiste iconique Frida Kahlo est enfin disponible !

C’est sur internet que ça se passe, l’application Google Art & Culture, avec la participation de 33 musées à travers le monde, a lancé depuis maintenant une semaine « Faces of Frida« , exposition interactive qui rassemble plus de 800 oeuvres réalisées ou consacrées à la plasticienne Frida Kahlo. On peut y retrouver des peintures, des croquis ainsi que des centaines de photographies.

Les différentes oeuvres sont organisées par thème : la féminité, la mort… L’utilisateur de l’application pourra ainsi découvrir l’oeuvre magistrale de la célèbre artiste et aborder la complexe vie de Frida Kahlo sous différents aspects : son rapport à la politique, à sa culture ou à la mode. L’occasion de découvrir la femme qui s’est battue toute sa vie pour sa liberté et son art.

Frida Kahlo, atteinte de poliomyélite, s’était formée elle-même à la peinture afin d’exprimer sa relation conflictuelle avec ce corps meurtri, ce qui explique en partie l’engouement du public pour ses oeuvres, capables de décrire avec précision la douleur et le rapport ambivalent que l’on peut avoir avec son propre corps.

Toutes les oeuvres présentées sont accompagnées de décryptages pointus d‘historiens d’art et autres spécialistes pour en savoir davantage sur cette artiste majeure du 20e siècle.

Pour les réfractaires du tout numérique et qui préféraient une exposition « physique », le web permet la visite de l’atelier de Frida Kahlo dans la Maison Bleue. Une expérience unique !

Si malgré tout, vous préférez vous rendre dans un musée pour contempler le fabuleux travail de Frida Kahlo, il vous faudra traverser l’Atlantique pour aller à New York, au Brooklyn Muséum où se tient actuellement l’une des plus grandes expos aux États-Unis depuis une dizaine d’années, « Frida Kahlo : Appearances can be deceiving« .

De nombreux objets personnels, des robes, ses produits de maquillage ainsi que sa prothèse de jambe ont été rassemblés pour explorer la face intime de l’artiste. Si vous avez l’occasion d’y aller, l’exposition est exceptionnelle !

Infos pratiques :
Le lien pour visiter l’exposition « Faces of Frida »

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C’est aujourd’hui une expression tombée dans le langage courant, tellement commune qu’on ne sait aujourd’hui plus réellement son origine : d’où vient l’expression délicieusement désuète de « titi parisien » ? Quelles en sont ses principales caractéristiques ? Son phrasé mythique ? Découvrez les racines populaires et littéraires du titi parisien.

Le titi, un enfant de Paris

On esquisse les origines de la dénomination du titi parisien au XIXème siècle, et plus précisément dans les années 1830. En pleine période de Révolution industrielle, beaucoup d’enfants et adolescents sans le sou travaillent comme ouvriers dans les faubourgs de Paris. Dépenaillés, évoluant en bandes, ils se font rapidement repérer dans les rues de la capitale où ils traînent leurs guêtres de jour comme de nuit. Ils se moquent de tout, n’hésitent pas à voler, et sont adeptes de la vulgarité.

Le titi parisien s’incarne plus franchement sous les traits de Gavroche, enfant des rues plein de gouaille, malice et débrouillardise. Hugo l’appelle d’ailleurs avec tendresse « cette petite grande âme » quand celui-ci s’écroule sous les balles, durant les barricades de 1830. Le titi parisien a du phrasé, mais aussi du courage. Il risque tout, parfois au péril de sa vie.

C’est cette figure littéraire si mémorable qui va profondément contribuer à fixer l’imagerie entourant le titi parisien. En peinture, l’enfant brandissant un pistolet dans La Liberté guidant le peuple (1830) d’Eugène Delacroix est souvent cité comme la principale source d’inspiration de Victor Hugo pour son Gavroche.

Le personnage de Gavroche croqué par Victor Hugo – Encre et Lavis, 1850

Un symbole de la culture populaire

Terme d’abord argotique, puis magnifié dans la littérature d’Hugo ou d’Alexandre Dumas, avant d’entrer officiellement dans le Bescherelle de 1871, le titi parisien trace sa route dans la culture populaire française. Yves Montant y fait référence en 1951 dans son titre « Le gamin de Paris ». En 1964, Léo Ferré chante le titi parisien dans « le titi de Paris ». Ses paroles évoquent le phrasé coloré des titis :

« Titi d’Paris, jsuis d’par ici, quand j’taurai dit
Que j’suis d’Paris, t’auras compris
Dans mon hameau, la porte Maillot passe le métro
Qui parle argot aux Parigots
Dans mes faubourgs, y’a tant d’amour qu’en faire le tour
Ça prend des jours et des jours  »

Pour beaucoup de français, le titi parisien se révèle aussi à l’écran dans les films de Michel Audiard, dont les dialogues savoureux demeurent aujourd’hui cultes. Pourtant, le réalisateur et dialoguiste ne considérait pas ses personnages comme des titis  parisiens ! Plus récemment, Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain (2001) de Jean-Pierre Jeunet rend hommage à l’esprit enfantin du titi. Les artistes Georges Brassens ou Renaud, avec leur écriture si inventive et leur goût de la provocation, sont souvent perçus comme des incarnations du titi parisien.

Audrey Tautou dans Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet, 2001

Aujourd’hui, l’expression est certes tombée en désuétude, mais elle conserve encore une riche histoire qui mérite d’être racontée aux petits parisiens d’aujourd’hui !

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Crédit photo de Une : Robert Doisneau, le bouquet de Lilas, Ménilmontant, 1956

La plupart d’entre nous s’en rappelle comme si c’était hier et pourtant, Les Petits Mouchoirs étaient à l’affiche de la plupart des cinémas de France il y a 8 ans déjà… Avec 5,5 millions de spectateurs, le film aujourd’hui quasi culte a marqué les esprits des français. Le succès des Petits Mouchoirs a même valu 2 nominations aux Césars à Gilles Lellouche et Valérie Bonneton…

Bonne nouvelle pour les fans du film, Guillaume Canet revient le 1er Mai avec la suite du film intitulée Nous finirons ensemble dont voici la bande-annonce !

Vous retrouverez donc François Cluzet, Marion Cotillard, Gilles Lellouche et consorts le 1er mai prochain, sous le soleil et les beaux paysages du Bassin d’Arcachon. La bande de potes est de retour !

Crédit photo à la une : ©Trésor Films – EuropaCorp

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Parce que disons-le, ça ne sert à rien de se ruiner en achats de vêtements, on vous dévoile la liste de tous les magasins parisiens de déstockage qui valent la peine d’être visités, pour y dénicher parfois des pépites à prix bradés ! Le tout par arrondissement. Suivez le guide !

1er arrondissement

Déstockage BA&SH
11 rue du jour
Ouvert du lundi au samedi de 10h à 19h30

2ème Arrondissement

Déstockage Gérard Darel
19 rue du Sentier
Ouvert du lundi au samedi de 10h à 19h

Déstockage Manoush
12 rue du Jour

3ème Arrondissement

Déstockage Jonak
44 boulevard de Sébastopol
Ouvert du lundi au samedi de 10h45 à 19h15, le lundi dès 12h15 et le samedi jusqu’à 19h30

4ème arrondissement

Déstockage Sandro
26 rue de Sévigné
Ouvert du lundi au samedi de 10h30 à 19h30 (le dimanche de 11h à 19h)

Déstockage Zadig & Voltaire
22 rue du Bourg Tibourg
Ouvert du lundi au vendredi de 11h à 19h, le samedi jusqu’à 19h30 et le dimanche de 14h à 19h30

6ème arrondissement

Déstockage Maje
6 rue du Cherche Midi
Ouvert du lundi au samedi de 10h30 à 20h

10ème arrondissement

Déstockage Bel Air
22 rue Beaurepaire
Ouvert du lundi au samedi de 10h30 à 19h30

Déstockage Claudie Pierlot
6 rue de Marseille
Ouvert du lundi au samedi de 11h à 19h30

Déstockage Les Petites
11 rue de Marseille
Ouvert tous les jours de 10h30 à 19h30

Déstockage Maje
4 rue de Marseille
Ouvert du lundi au samedi de 10h à 19h30

13ème arrondissement

 Déstockage André
3 Avenue des Gobelins
Ouvert tous les jours de 10h à 19h

14ème arrondissement

 Déstockage Sonia Rykiel
110-112 rue d’Alésia
Ouvert le lundi de 12h à 19h et du mardi au samedi de 10h à 19h

18ème arrondissement

Déstockage Les Petites
90 rue des Martyrs
Ouvert tous les jours de 10h30 à 19h30

Déstockage Maje
92 rue des Martyrs, Paris 18
Ouvert le lundi de 11h à 19h30, du mardi au vendredi de 10h30 à 19h30, le samedi de 10h30 à 20h et le dimanche de 12h30 à 19h30

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Le printemps, accompagné de ses lueurs de soleil et de ses douces températures s’installent progressivement sur la capitale. Finis on l’espère la grisaille hivernale et le mauvais temps ! Place maintenant aux petites sorties printanières, la ville nous réserve d’ailleurs bien des surprises, voici notre sélection des évènements immanquables à venir.

Les kms pour elles

Pour la 6e édition, les 10 km pour elles changent de nom et de concept ! La course 100% féminine propose cette année 3 distances différentes, adaptées à chaque niveau. Ainsi, prenez place sur la ligne de départ pour 5, 10 ou 15 kilomètres, la ligne d’arrivée est commune pour chaque runneuse. Rendez-vous le dimanche 19 mai pour une bonne dose de dépassement de soi et d’adrénaline. Vous pourrez même vous dépasser à plusieurs avec le Challenge 30k à réaliser en équipe de 3 à 5.

Retrouvez les kms pour elles sur leur site ! Pour s’inscrire à la course, c’est par ici !

Les kms pour elles
Dimanche 19 mai 2019

Le printemps du violon

La musique classique est à l’honneur en ce moment même sur la capitale. Du 21 au 31 mars, on célèbre le 334e anniversaire de naissance de Bach avec pour star un instrument dont il était virtuose, le violon. Ainsi, pendant 10 jours sont donnés une série de concerts entre 4 lieux du 7e arrondissement comme le centre culturel orthodoxe Russe ou la maison de l’Amérique Latine. Solistes aguerris ou stars en herbe, le programme est chargé et attractif.

Printemps du violon
Du 21 au 31 mars 2019, Paris 7

Le trésor du pharaon 

Un évènement assez exceptionnel a débarqué ce week-end sur la capitale ! Les vestiges de l’univers de Toutânkhamon sont en effet exposés à La Villette jusqu’à septembre, pour une ultime sortie.  Et oui, c’est la dernière fois que ces trésors de l’Égypte Antique quittent leur pays pour être exposés à Paris, du fait de leur fragilité et de leur conditionnement délicat. Bien que le masque iconique du pharaon, lui, ne soit précieusement gardé au Caire, il y a de quoi s’émerveiller sous la Grande Halle de la Villette.

Le Trésor du Pharaon
Du 23 mars au 15 septembre 2019
Grande Halle de la Villette
211, avenue Jean Jaurès, Paris 19

Classics Only à l’Institut du Monde Arabe

Oiseaux de nuits, amateurs de rap ou de R&B, réservez de suite votre nuit du samedi 6 avril ! Le collectif Classics Only débarque sur la capitale, et c’est à l’Institut du Monde arabe que ça se passe ! Et plus précisément dans le parking de l’établissement, juste avant sa démolition prochaine. 2000 mètres carrés seront alors relookés et dédiés au rap et R&B pour une soirée hors du commun.

Instagram @agnesh0305

Classics Only
Samedi 6 avril 2019, de 22h jusqu’à l’aube
Parking de l’Institut du Monde Arabe
1, rue des Fossés Saint-Bernard, Paris 5

Eataly

C’est sans doute l‘évènement food du printemps, voire de l’année ! Eataly s’apprête effectivement à ouvrir un véritable temple dédié à la gastronomie italienne en plein cœur de Paris. À deux pas du BHV, 4000 mètres carrés (oui, 4000 mètres carrés !) seront alloués aux saveurs transalpines au sein d’un espace séparé en 7 points de restauration. Pasta, pizzas et autres antipasti seront bien évidemment du rendez-vous. Le tout accompagné de pas moins de 700 références de vins italiens !

Instagram @eatalygram

Eataly
Ouverture le 12 avril 2019
35-37, rue Sainte-Croix de la Bretonnerie, Paris 4

Le Funorama des Galeries Lafayette

Du 12 avril au 26 mai, la nostalgie et le rétro seront les mots d’ordre ! En effet, à l’occasion du Funorama, plusieurs « fun zones » seront disséminées aux quatre coins du grand magasin pour faire plaisir au plus petits mais également pour déclencher des madeleines de Proust chez les plus grands ! À titre d’exemple, plusieurs bornes d’arcade Neo Legend vous attendront pour mettre au défi vos talent vidéo ludiques tout comme des baby foot René Pierre, pour les fous de foot, nostalgiques de leurs jeunes années.

©Galeries Lafayette

Funorama
Galeries Lafayette
Du 12 avril au 26 mai 2019

Le Mondial de la Bière

Le premier grand festival de l’été de la capitale se tiendra du 17 au 19 mai au Parc Floral et sera dédié à… La bière ! Organisé par Omnivore, le Mondial de la Bière revient ce printemps pour une troisième édition pour le moins festive. Fort des 600 références de bière qui y seront présentes, le festival sera l’occasion de déguster, de danser mais aussi d’apprendre… 3 jours de démonstrations mettront en lumière le savoir-faire des artisans brasseurs. Santé !

Instagram @mondialdelabiereparis

Mondial de la Bière
Du 17 au 19 mai 2019
Parc Floral de Paris, Paris 12

Bob Dylan au Grand Rex

Oui, vous avez bien lu, l’illustre Bob Dylan et sa bande honoreront les fans de rock de leur présence pour 3 dates de concert exceptionnelles au Grand Rex ! Le prix Nobel de Littérature y jouera très certainement son dernier album en date (sorti en novembre dernier) mais aussi ses grands classiques. Ce sera l’occasion pour vous de fredonner en choeur Knocking on Heaven’s Door ou bien Like a Rolling Stone !

Instagram @bobdylan

Bob Dylan au Grand Rex
1, Boulevard Poissonière, Paris 2
Les 11, 12 et 13 avril 2019

Musical, culturel ou sportif, le printemps parisien s’annonce festif !

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Connu pour ses exploits, Alain Robert, 56 ans, qui avait déjà escaladé une tour de Londres en octobre, a, ce matin, décidé de grimper un immeuble de 37 étages et 185 mètres de haut « pour sauver Notre-Dame-de-Paris ».

Mais qui est Notre-Dame-de-Paris ? C’est l’expression qui émerge depuis quelque temps pour parler du patrimoine français qui est en train de s’effondrer !

Pendant 45 minutes il a donc escaladé la tour d’Engie à la Défense sans aucun dispositif de sécurité.

L’ancienne résidence londonienne de l’illustre Van Gogh a récemment fait l’objet de travaux de rénovation ; à la surprise générale il y a été retrouvé de mystérieux documents sous le plancher. L’étonnement et l’émerveillement ont dû être conséquents sur le visage de ceux qui y ont fait cette jolie trouvaille.

Vincent Van Gogh vécut seulement 2 années (de 1873 à 1874) au 87 Hackford Road dans le quartier de Brixton. Avec tout juste la vingtaine, il travaillait alors comme assistant à la Galerie Goupil de Covent Garden. Selon un historien de l’art, son passage dans la capitale britannique a énormément marqué le peintre en devenir, et l’aurait poussé à devenir artiste.

Mais alors quels sont les trésors qui ont été retrouvés sous les lattes du plancher ? Si les versions différent sur leur origine, les objets ont été formellement identifiés. Quelques aquarelles, un contrat et une brochure religieuse, sont bien les pépites qui ont resurgi du passé.

Les interprétations varient, selon certains experts, le peintre néerlandais aurait loué une chambre à une directrice d’une petite école du nom d’Ursula Loyer, d’où le contrat d’assurance. Il se serait par ailleurs épris d’amour pour la fille de cette dernière, qui ne lui retourna pas la pareille, c’est une des raisons pour lesquelles il se tourna vers la religion. Quant aux aquarelles, nul ne sait exactement d’où elles proviennent, les spécialistes se déchirant à ce sujet.

Quoiqu’il en soit, cette trouvaille a fait le bonheur des propriétaires qui comptent d’ailleurs transformer le lieu en galerie.

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L’Adresse Confidentielle est un établissement privé de relaxation et divertissement dédié à ces messieurs… Chic et secret, il vous permet de louer pour une heure, une demi-journée ou une soirée, un endroit sublime, secrètement situé à 100 mètres de la Madeleine. C’est après avoir fait votre demande de réservation que vous découvrirez cet écrin caché.

Ce concept unique vous accueille 7/7j dès 11h du matin pour des soins sensuels naturistes de grande qualité et pour des formules de divertissements : Cocktail dînatoire, After-Work privé, show strip tease et open bar… Des soirées qui promettent !

Un service de voiturier est à disposition des VIP, un service haut de gamme et une confidentialité absolue sont assurés pour tous les initiés.

L’accès est réservé aux gentlemen, aux couples, et aux petits comités (particuliers ou professionnels).

Renseignements sur : www.adresseconfidentielle.paris

D’avril 2019 à mars 2020, l’année sera consacrée à Pierre Soulages, le célèbre artiste de Rodez, pour son centenaire…

Le peintre Aveyronnais, né en 1919, est mondialement connu et reconnu pour son travail sur la couleur noire et toutes ses nuances. Il en fait d’ailleurs son leitmotiv en donnant notamment un nom à l’une des nombreuses variantes de cette couleur (qui n’en est pas une) : l’Outrenoir !

Si influant, Pierre Soulages inspirera au cours de sa carrière de nombreux artistes et architectes. Jean Nouvel, la star des architectes français, a même confié avoir utilisé le ton Outrenoir pour la construction du nouveau Tribunal de Nantes et pour l’emblématique Philharmonie de Paris.

À l’occasion du centenaire de la naissance de Pierre Soulages, de nombreux événements seront organisés d’avril 2019 à mars 2020 à Paris et dans sa ville natale, Rodez. D’ailleurs, depuis 2014, la ville aveyronnaise accueille le musée Pierre Soulages où sont rassemblées les oeuvres les plus connues de l’artiste.

Couplé à un restaurant gastronomique tenu par un chef étoilé, le nouveau lieu culturel a placé Rodez sur la carte des destinations culturelles de premier plan.

Les Parisiens auront également la possibilité de découvrir ou re-découvrir l’oeuvre magistrale de ce génie de la peinture avec l’expo-évènement qui se tiendra au salon du Carré du Louvre dès le mois de décembre 2019 et ce, jusqu’en mars 2020. Un évènement à ne surtout pas rater !

Infos pratiques :
De décembre 2019 à mars 2020 au salon du Carré du Louvre

Musée du Louvre 
(Salon du Carré du Louvre)
Rue de Rivoli, Paris 1

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Percée sous le Premier l’Empire et prolongée par le Baron Haussmann, la rue de Rivoli est une voie immanquable de la capitale. Immanquable car c’est, d’une part, l’un des axes est-ouest principaux du centre de Paris mais aussi parce qu’elle jouit d’un cadre assez exceptionnel. Longeant le Jardin des Tuileries, elle tient aussi sa particularité des arcades qui font partie intégrante de son architecture. Enfin, elle propose une flopée de petites adresses qu’on a le plaisir de partager avec vous aujourd’hui.

Le Fumoir

Si officiellement, il n’est pas domicilié rue de Rivoli, c’est tout comme ! Fort de sa terrasse plus qu’agréable, le Fumoir profite d’un cadre tout autant sympathique. On se hâte de s’installer à cette dernière pour siroter un cocktail pendant l’happy hour. On n’hésite pas également à profiter de l’ambiance feutrée qu’offre le bar façon années 20 et des conseils du chef barman. Le Fumoir c’est aussi et enfin l’occasion de s’offrir un déjeuner sain aux inspirations nordiques, signées Henrik Andersson. Un établissement qui a définitivement tout pour plaire !

Instagram @aperilife

Le Fumoir
6, rue de l’Amiral de Coligny, Paris 1
Ouvert tous les jours de 11h à 1h, jusqu’à 2h les jeudi, vendredi et samedi

Le Musée des Arts décoratifs

Difficile à décrire mais extrêmement intéressant, le Musée des Arts décoratifs célèbre l’art de vivre du Moyen-Âge à l’époque contemporaine, il retrace chronologiquement l’évolution de la production artistique autour des arts déco. Inauguré en 1905 dans une aile du du palais du Louvre il offre un cadre exceptionnel à ses visiteurs et plus de 6 000 objets de sa collection.

Musée des Arts décoratifs
107, rue de Rivoli, Paris 1
Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 18h

L’Oratoire du Louvre

Construit pendant le XVIIe siècle, le temple protestant de l’Oratoire du Louvre est un véritable bijou architectural. Classé aux monuments historiques, l’édifice témoigne d’une histoire chargée. L’Oratoire est par ailleurs agrémenté d’une majestueuse statue de Gaspard de Coligny mais un détail ne nous a pas échappé, la date de naissance de l’amiral est en effet erronée !

Instagram @parisianonthego

Temple protestant de l’Oratoire du Louvre
160, rue de Rivoli, Paris 1

La pâtisserie du Meurice

Il faudra sortir le porte-monnaie mais bon, on vous l’assure, il y a quoi fondre de bonheur devant les pâtisseries du chef Cédric Grolet. Ses classiques revisités ou bien ses maintenant célèbres sculptures de fruits en trompe l’oeil valent assurément le détour. Cette annexe du Meurice propose maintenant ces petites merveilles à emporter, n’attendez plus !

Instagram @cedricgrolet

Le Meurice
228, rue de Rivoli, Paris 1
Pâtisserie ouverte de 12h à 16h tous les jours sauf le mardi

À l’Olivier

C’est l’une des enseignes les plus anciennes de la rue. Presque bi-centenaire, À l’Olivier n’en demeure pas moins authentique. Spécialisée dans la confection d’huiles d’olive et de leur dérivés, la boutique à l’ancienne propose également des vinaigres, des miels, confitures et condiments provençaux, le tout dans un environnement cosy. La dernière invention en date, l’huile d’olive solide à tartiner, une curiosité à tester !

Instagram @oliverkrammy

À l’Olivier
23, rue de Rivoli, Paris 4
Ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h

Le square de la tour Saint-Jacques

Entièrement rénové en 1997, ce petit espace vert est charmant, surtout à l’approche des beaux jours printaniers. Sa végétation diverse, colorée et florissante en font l’endroit idéal pour une petite pause bucolique en plein cœur de Paris. Passionnés d’alchimie y trouveront leur compte, la tour Saint-Jacques abrita en effet deux ateliers d’un certain Nicolas Flamel…

Instagram @sibyllemoreau

Square de la tour Saint-Jacques
39, rue de Rivoli, Paris 4
Horaires selon les saisons

Angelina

On ne présente plus le salon de thé, fièrement implanté sur la rue depuis maintenant plus d’un siècle. Dans un décor somptueux de la Belle-Époque, l’établissement est réputé pour son épicerie fine et ses pâtisseries gourmandes à l’image du Mont Blanc au secret bien gardé. Mais la star incontestée des lieux est bien le chocolat chaud, dont le goût intense a peu d’égal sur la capitale.

Instagram @angelina_paris

Angelina
226, rue de Rivoli, Paris 1
Ouvert du lundi au jeudi, de 7h30 à 19h. Vendredi, de 7h30 à 19h30. Week-ends de 8h30 à 19h30.

Crédit photo à la une : Instagram @blue_tinkerbell

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Un bon nombre de records ont été explosé à l’occasion de la sortie du clip de PNL intitulé « Au DD » ! les deux rappeurs du 91 ont en effet affolé tous les compteurs dont celui de Youtube qui a affiché 16 millions de vues au bout de trois jours, rien que ça. Même si les deux frères crèvent l’écran, l’autre star du clip est incontestablement la Tour Eiffel !

En effet, la dame de fer se retrouve sublimée grâce à des plans assez époustouflants. On la redécouvre sous toutes ses coutures, scintillante de nuit ou majestueuse à l’aube. On voit notamment le duo investir ses étages et s’asseoir à son sommet, à plus de 300 mètres d’altitude. Un pari assez fou devenu réussite totale.

Le succès du clip a engendré des retombées surprenantes, le mot « Tour Eiffel » est rapidement devenu le troisième sujet le plus commenté sur Twitter, de quoi peut-être attirer encore plus de visiteurs à découvrir le monument symbolique. Pari également réussi pour le CNC, qui a financé le clip à hauteur de 80 000€ et délivré une autorisation exceptionnelle de filmer sur la dame de fer.

Crédits photos : Captures d’écran du clip « Au DD » de PNL

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Figure illustre de la littérature française, c’est un doux euphémisme quand il s’agit de qualifier George Sand. La romancière du XIXe siècle fait partie des écrivains les plus prolifiques de sa génération mais représente bien plus. Elle contribua fortement à la vie intellectuelle de son époque notamment par ses positions et actions en faveur de la cause des femmes et de leurs droits. Elle se tourna évidemment vers la capitale qu’elle admire et qui lui évoque le progrès et la liberté. Retour sur le Paris de George Sand.

La maison natale rue Meslay

Bien qu’elle passa une grande partie de son enfance à Nohant dans le Val-de-Loire, c’est bien à Paris qu’est née Aurore Dupin, véritable nom de l’écrivain. Elle vit le jour plus précisément dans la rue Meslay, dans le quartier du Temple. Aujourd’hui subsiste au 46 de la rue une plaque commémorative lui rendant honneur.

La maison de George Sand rue Meslay

L’enfance

La romancière se remémore ses premiers souvenirs d’enfance dans le 9e arrondissement et plus précisément dans la rue de la Grange-Batelière où elle vécut quelques années. Elle y décrit sa relation forte avec sa mère et les longues conversations que les deux femmes entretenaient. Elle évoque leurs sorties communes au théâtre des variétés mais également vers le quartier de Chaillot, plus bucolique.

L’époque Alfred de Musset

Alors adulte, George Sand rencontra le poète Alfred de Musset lors d’un dîner au restaurant Lointier, situé à l’actuel 104 de la rue de Richelieu. Peu de temps après, ils s’installèrent quai Malaquais dans le 6e arrondissement et vécurent un amour passionnel assez destructeur. À ce propos et à notre grande déception, la fameuse lettre codée sulfureuse destinée à de Musset qu’on attribue à George Sand était en fait un canular…

Instagram @buscandoelcuadromasbello

La période Hôtel de France

Quelques années plus tard, la romancière fréquente du beau monde comme Liszt, Madame d’Agoult, Lamennais, Heine, Mickiewicz ou encore Chopin. L’écrivain aime rencontrer ses pairs à l’hôtel de France, situé sur l’actuelle rue Laffitte. Aujourd’hui disparu, l’hôtel a été, on l’imagine, le théâtre de discussions intenses !

L’hommage au Musée de la Vie Romantique

Si George Sand témoignait d’un amour particulier pour la ville de Paris, elle ne demeura pas moins attachée à la vie champêtre et à la ville de Nohant, où elle vécut de nombreux épisodes de sa vie jusqu’à son dernier souffle. Aujourd’hui, le musée de la Vie Romantique lui consacre l’intégralité d’un étage où sont exposés une multitude de trésors qui gravitent autour de son œuvre ou qui lui ont appartenu.

Instagram @paris_planet

L’hommage de la ville de Paris

10 ans après la mort de l’écrivain, en 1886, un arrêté de la ville de Paris lui rend un hommage posthume, celui de renommer la rue de Rémusat en rue George-Sand. Cette voie du 16e arrondissement et plus précisément du quartier d’Auteuil abrite entre les numéros 24 et 26 une villa privée, également dénommée George-Sand.

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Les règles : un mot qui fait encore rougir et qui suscite bien des tabous. Ne serait-ce pas le moment de sortir de ce fléau et de crier haut et fort qu’une femme qui a ses règles est NORMALE et non à cacher dans le fond d’une grotte ?  Ne serait-ce pas temps de vivre cette période de règles avec confort et sans gêne ?

C’est ce que la marque parisienne FEMPO prône grâce à un nouvel allié pour les règles des femmes. Bientôt, nous le porterons toutes !

FEMPO, la culotte qui fait sa révolution

C’est l’histoire de deux amies, Fanny et Claudette, qui se sont retrouvées à Paris et se sont questionnées sur le rapport des femmes avec leurs règles. Elles ont lancé un sondage sur Facebook fait de quelques questions simples pour mieux comprendre le besoin des femmes pendant leurs règles.

Et là, surprise : des milliers de réponses au sondage et trois grands points qui en ressortent : les femmes ont peur pour leur santé avec les protections traditionnelles chargées en pesticides et autres perturbateurs endocriniens ; elles vivent leurs règles avec un certain voire un grand inconfort (allant jusqu’à porter deux protections en même temps) ; elles se soucient de l’impact écologique que provoque l’usage de protections jetables.

Fanny et Claudette décident alors de lancer les recherches et parviennent à créer une culotte lavable qui absorbe les règles sans sensation d’humidité, sans odeur et en fibres naturelles. Incroyable mais vrai (on l’a testée !)

Vivre ses règles autrement

C’est un vrai bouleversement dans la vie des femmes à en lire les témoignages des testeuses.

« J’en ai acheté une pour tester et je viens d’en recommander deux dont le shorty. On est au sec à l’abris des fuites, libre de nos mouvements et de nos activités elle se porte 12h tranquillement. Pas d’irritation, pas de produits toxiques, zéro déchet 100% adoptée »

« Ayant des règles longues en durée et abondantes, je cherchais quelque chose de lavable pour varier de la cup. Contrairement aux serviettes hygiéniques lavables qui donnent la sensation de porter une couche et qui ont tendance à bouger au moindre mouvement, la culotte FEMPO est parfaitement confortable ! », « On a l’impression de porter une culotte normale alors qu’elle est très absorbante ! »

Le crédo de FEMPO

Santé, confort, écologie. C’est sur ces trois points que les deux fondatrices n’ont pas voulu transiger. Il fallait trouver un matériau totalement naturel et sans pesticides : c’est le cas du bambou, naturellement absorbant. Côté confort, de nombreux prototypes ont été testés par des centaines de participantes au sondage, ainsi, Fanny et Claudette ont pu affiner leurs culotte et shorty en fonction des retours clientes. Enfin, le pari du zéro déchet est plus que gagné puisque la culotte se rince et passe en machine à 30 ou 40°C.

Règles abondantes, sport, vêtements fins… Les culottes FEMPO vont ravir tous les types de femmes. Car il y a autant de femmes qu’il y a de règles !

Infos pratiques :
FEMPO
En vente sur le site www.fempo.co
Découvrez les témoignages des testeuses ICI.

Plus haute tour au monde au moment de son achèvement, monument parmi les plus visités de la capitale, terre d’accueil de l’appartement le plus haut de la capitale… Depuis la pose de son dernier bout de fer en 1889, la tour Eiffel n’en finit pas d’accumuler les records ! Mais la tour de 300 mètres a aussi été le théâtre d’exploits plus personnels et d’aventures sportives parfois étonnantes ! Tour d’horizon.

Une montée insolite de la Tour Eiffel… pour une bonne cause

En 1891, un certain Sylvain Dornon, boulanger de profession, décide de montrer son talent au monde en parcourant les 674 marches qui séparent le sol au 2e étage de la tour Eiffel… avec des échasses ! Cet exploit n’était pas vain, puisque son objectif était de montrer au monde entier l’utilité des échasses, très utilisées dans le monde pastoral des Landes de Gascogne !

Sylvain Dornon sur ses échasses

Un éléphant qui se balançait…

En 1948, ce n’est pas un être humain qui s’affirme en grimpant les marches de la tour Eiffel, mais une éléphante ! Et ce pachyderme n’est pas n’importe lequel : il s’agit alors du plus vieil éléphant du cirque Bouglione, âgé de 85 ans ! L’animal est parvenu à grimper sans trop de difficultés jusqu’au 1er étage de l’édifice et a sans doute fait du mal à l’ego de pas mal de Parisiens qui parviennent difficilement à grimper ces 347 marches !

© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais : Alexis Brandt

À 200 mètres de hauteur et sans filet

Le 6 juin 1952, de nombreux Parisiens ont retenu leur souffle en regardant cet exploit aussi impressionnant que dangereux : l’acrobate américaine Rose Gold et deux de ses compatriotes en train d’effectuer un numéro de trapèze entre les 2e et 3e étages de la tour. Suspendus à 120 mètres au-dessus du vide, ils n’avaient aucun filet pour les rattraper.

La (presque) invention du saut à l’élastique

Le 26 juin 1987 au petit matin, Alan John Hackett, un Néo-Zélandais de 29 ans, sautait illégalement du deuxième étage de la tour Eiffel, les chevilles attachées à un élastique qu’il avait lui-même confectionné. L’homme, inventeur du saut à l’élastique deux ans plus tôt sur l’île de Pentecôte, révélait ainsi au monde entier ce nouveau sport extrême.

Hackett suspendu au bout de son élastique

Une balade de 700 mètres à 110 mètres de hauteur

Le 26 août 1989, pour la cérémonie du bicentenaire de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen et le centenaire de la tour Eiffel, le funambule français Philippe Petit part du Trocadéro pour rejoindre le 2e étage de la tour sur un câble tendu au-dessus de la Seine et de la capitale. La distance ? 700 mètres, tout de même !

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