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Une escapade à deux pas de Paris : Barbizon

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Situé au coeur de la Seine-et-Marne, ce joli hameau installé en lisière de la forêt de Fontainebleau est l’une des plus belles pépites d’Île-de-France. On part à la découverte de cette commune surnommée « le Village des Peintres ».

Le centre de la vie artistique au milieu du XIXe siècle

Le surnom « Village des Peintres » pour désigner Barbizon nous vient tout droit du XIXe siècle : au début des années 1830, de nombreux peintres – dont les précurseurs Jean-François Millet, Théodore Rousseau et Jean-Baptiste Corot – s’installaient dans ce village de bûcheron, attirés par sa proximité avec la forêt de Fontainebleau. Plus tard, Monet, Renoir et de nombreux peintres impressionnistes poseront aussi leurs valises dans ce charmant village.

© academyviewfinder / Instagram

© academyviewfinder / Instagram

Mais ce charmant village ne doit pas sa notoriété uniquement à son passé et à son histoire. Il n’y a qu’à voir toutes les galeries d’art contemporain située le long de la Grande Rue pour comprendre que la tradition se perpétue ! Musée, maisons et ateliers de peintres, galeries d’art… Les quelques rues de Barbizon sont encore aujourd’hui un paradis pour tout amateur de peinture et, dans une moindre mesure, de sculpture.

Un village au charme authentique

Dans ce village, l’art est partout, et l’architecture n’est pas en reste. En effet, le charme de la bourgade repose en grande partie sur ses édifices tous plus incroyables les uns que les autres : maisons à colombages, demeures en pierre, maisons de campagne recouvertes de lierre, anciennes fermettes reconverties… Les demeures au charme fou sont légion ici, mais chacune a sa particularité et son propre style.

©  ircelo80 / Instagram

© ircelo80 / Instagram

© gulnara.bah / Instagram

© gulnara.bah / Instagram

Au détour de cette balade, on ne manquera pas le musée de Barbizon, installé dans l’Auberge Ganne,  là où la plupart des peintres de passage ont séjourné. On vous conseille également de faire un petit tour du côté de La Galerie des Pains, la boulangerie située sur la Grande Rue qui propose des viennoiseries à tomber, et de vous arrêter au restaurant La Bohême qui propose des plats traditionnels de qualité dans un cadre des plus romantiques. On parie que vous tomberez amoureux de ce village en un coup d’oeil !

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Crédit photo de Une : © laurent_a_paris / Instagram


Avant/après : l’évolution de Montmartre depuis 1860

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1860… Cette année-là marque l’un des plus gros chamboulements dans l’histoire de la capitale : les villages situés aux portes de Paris sont intégrés à la capitale pour former la ville que l’on connaît aujourd’hui. Grenelle, Belleville, Charonne, Auteuil, Passy… Au total, ce sont onze villages qui deviennent des quartiers de Paris et font passer la capitale de 12 à 20 arrondissements.

Parmi eux se trouve Montmartre, devenu en à peine un siècle et demi le quartier le plus emblématique de Paris aux yeux de la plupart des touristes. Et pourtant, l’ancien village est parti de loin : en 1860, il est encore majoritairement composé de grands espaces viticoles, d’une carrière de gypse, de maisons de campagne, de moulins servant à presser les vendanges et de cahutes de bric et de broc, abritant des familles trop pauvres pour s’offrir une place dans la capitale. Si Montmartre est parvenu à conserver son air de village, le quartier a néanmoins bien changé depuis cette époque ! On découvre en images cette impressionnante transformation.

Le Moulin de la Galette vers 1850, quelques années avant l'annexion de Montmartre par Paris

Le Moulin de la Galette vers 1850, quelques années avant l’annexion de Montmartre par Paris

Le Vieux Montmartre en 1860

Le Vieux Montmartre en 1860

Dans le Maquis de Montmartre en 1890

Dans le Maquis de Montmartre en 1890

Le Vieux Montmartre en 1890

Le Vieux Montmartre en 1890

La rue Lepic vers 1900

La rue Lepic vers 1900

La rue Cortot en 1904

La rue Cortot en 1904

La vie à Montmartre en 1907

La vie à Montmartre en 1907

Dans le Vieux Montmartre en 1907

Dans le Vieux Montmartre en 1907 (image colorisée)

Au niveau du Square Saint-Pierre-Montmartre en 1930

Au niveau du Square Saint-Pierre-Montmartre en 1930. Le Sacré Coeur est achevé depuis sept ans.

La rue Lepic dans les années 1950

La rue Lepic dans les années 1950 (image colorisée)

La rue Norvins en 1950

La rue Norvins en 1950… Le Consulat est toujours là aujourd’hui et n’a pas beaucoup changé !

La rue Lepic dans les années 1970

La rue Lepic dans les années 1970

La rue Norvins dans les années 1970

La rue Norvins dans les années 1970

Montmartre aujourd'hui... sans les touristes !

Montmartre aujourd’hui… sans les touristes !

À lire également : À quoi ressemblait Paris en 1900 ?

Un nouveau Bouillon ouvre à République !

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Chartier, Julien, Pigalle, et bientôt… République ! Décidément les bouillons opèrent un véritable retour en grâce. C’est la famille Moussié, dirigeant le très en vue Bouillon Pigalle, ouvert à Montmartre en 2017, qui est à l’initiative de cette ouverture dans le 11ème arrondissement. De quoi affoler les gourmands !

Le bouillon parisien : une formule qui marche

Tandis que la brasserie Jenny tire sa révérence, un bouillon prend place. Prévue à l’horizon 2020, l’inauguration de ce tout nouveau Bouillon fait déjà événement. Preuve que l’engouement pour ces bistrots peu chers est bien vivants !

Car le rapport qualité/prix quasi imbattable proposé par les bouillons, ces bistrots dont la tradition remonte à la fin du XIXème siècle, fait toujours recette : des oeufs mayo à 1,90 euros, un bifteck frites à 10,50 euros, un énorme chou profiterole à 4,50 euros… Autant vous dire qu’en semaine comme le weekend, il y a souvent la queue devant les bouillons parisiens !

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Le Bouillon Pigalle, ouvert en 2017 par les frères Moussié, affiche régulièrement complet avec ses 300 places assises.

Tandis que vient tout juste d’ouvrir le Bouillon Montparnasse, propriété de la famille Joulie (qui détient déjà l’historique Bouillon Chartier, star parmi les stars des bouillons) le quartier de la place de la République s’apprête donc à ouvrir un bouillon, au 39 boulevard du Temple. Vous y serez ?

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a petite histoire du bouillon parisien

La Joconde nue : l’expo qui dévoile bien des secrets

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Du 1er juin au 6 octobre 2019, le musée Condé du Château de Chantilly va tenter de percer l’un des plus grands mystères de l’histoire de l’art !

À l’occasion du 500e anniversaire de la mort de Léonard de Vinci, les équipes du musée Condé désirent lever le voile sur la plus précieuse oeuvre de leur collection : la Joconde nue ou de son vrai nom, Monna Vanna.

Des scientifiques, des historiens du monde entier vont se pencher sur l’un des plus grands secrets de l’histoire et tenter de répondre à cette fameuse question : Léonard de Vinci est-il l’auteur de cette oeuvre majeure qui reste paradoxalement si méconnue ?

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Au premier regard, Monna Vanna présente effectivement de nombreuses similitudes avec la Joconde du Louvre : la position et l’origine du modèle, la taille de l’oeuvre et la date d’exécution. Selon les experts, le portrait aurait été réalisé entre 1514 et 1516.

Il existe à ce jour plusieurs hypothèses. Selon les dires à l’époque d’Antonio de Beatis, secrétaire du Cardinal Louis d’Aragon (membre émérite de la famille royale de Naples et non l’auteur), la Joconde nue serait l’oeuvre d’un proche de l’artiste. Pour d’autres, il s’agirait de Salai, l’élève de Léonard de Vinci. Le mystère reste entier !

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L’exposition « La Joconde nue : le mystère enfin dévoilé » sera l’opportunité idéale pour découvrir cette oeuvre si emblématique et d’en savoir un peu plus sur l’homme qui se cache derrière la légende de Léonard de Vinci, sans doute l’artiste et l’inventeur le plus connu au monde.

Infos pratiques :
« La Joconde nue : le mystère enfin dévoilé »
Du 1er juin au 6 octobre 2019

Musée Condé du Château de Chantilly
7, rue du Connétable, Chantilly (Oise)

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Les nouveaux panneaux de pub qui vont envahir Paris

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Vous avez sans doute remarqué la présence de panneaux publicitaires vierges disséminés partout dans les rues de la capitale. Cette absence de publicité a en fait résulté de l’annulation du contrat qui liait la ville de Paris et JCDecaux, ce qui a forcé le groupe à devoir démonter l’intégralité des panneaux « sucettes », du nombre de 1630.

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Les futurs panneaux publicitaires

Après Vélib, JCDecaux a par la suite perdu l’appel d’offres de la ville pour la gestion du mobilier urbain au profit de son concurrent principal, ClearChannel. Nous allons donc avoir le droit à une flopée de nouveaux panneaux, installés à Paris à partir de mi-juin.

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Cette annonce fait déjà polémique, notamment chez les écologistes, qui considèrent les panneaux comme de la « pollution visuelle ». L’inquiétude de ces derniers se porte également sur l’arrivée de la publicité numérique dans les rues de la capitale, ils craignent en effet que Paris ne devienne « une télévision géante »…

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La pyramide du Louvre fête ses trente ans : retour sur sa création

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Née dans une atmosphère de controverse et devenue aujourd’hui symbole de l’histoire des musées parisiens, la pyramide du Louvre fête ses 30 ans cette année. À cette occasion, l’emblématique musée célèbre son monument de verre toute l’année, à travers une multitude d’évènements qui regrouperont des artistes tels que JR, Pierre Soulages ou encore Elias Crespin. C’est dans ce climat de célébration que nous vous proposons un retour sur sa création.

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Bien que le monument n’ait vu le jour il y a seulement 30 ans, les prémices du projet remontent en fait au XIXe siècle pendant lequel a germé l’idée d’installer une pyramide dans la cour Napoléon pour célébrer la Révolution Française. Mort dans l’œuf, le projet sera reconduit longtemps après, à l’initiative du Président Mitterand en 1983. Il fit alors appel à l’architecte sino-américain leoh Ming Pei qui s’attela alors à la tâche aux côtés de l’acousticien Albert Yaying Xu. La pyramide du Louvre sera ainsi inaugurée en 1988 et ouverte au public en 1989.

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Dès l’annonce de la mise en place du projet, son accueil fut pour le moins controversé… La pyramide s’attira les foudres de nombreux opposants, en tant que projet « passe-partout », « hors du contexte » ou encore « instrument de promotion de la franc-maçonnerie« . L’idée sera finalement définitivement validée en 1986 par Jacques Chirac, alors Premier Ministre et Maire de Paris.

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Pour l’anecdote, la pyramide centrale du Louvre devait à l’origine accueillir en son sein une statue, sur le pilier central. Le Penseur ou alors Le Coq de Brancusi ont alors été évoqués mais présentaient tous deux des soucis. Aux premiers regards, la sculpture de Rodin faisait effectivement l’affaire mais vue d’en bas, Le Penseur semblait être « assis sur le pot », son installation sera alors écartée. Quant au Coq, il n’était tout simplement pas à l’échelle.

Finalement, aucune solution de remplacement ne sera trouvée et le monument gardera l’aspect majestueux qu’il porte encore aujourd’hui.

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L’événement du siècle : wagamama débarque à Paris !

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Avides de vous régaler de bons plats japonais dans un esprit jeune et convivial ? La chaîne wagamama, originaire de Londres, pose enfin ses valises à Paris après avoir essaimé plus de 200 restaurants dans le monde. Découvrez la carte plus qu’alléchante de cette nouvelle adresse !

wagamama, le fast good japonais

10 place de Budapest, à deux pas de la Gare Saint-Lazare, wagamama fait salle comble à l’heure du déjeuner et du dîner : en même temps, l’adresse était attendue depuis des années par les amateurs de bons plats nippons ! Fondé en 1992 au Royaume-Uni, wagamama propose des grands classiques japonais, mais pas de sushi ! Ce sont plutôt les nouilles, et notamment les ramen, qui demeurent les stars de la carte. On note aussi les gyozas, cuits vapeurs ou frits, donburi, crevettes frites au panko, itame (curry japonais aux légumes…). Beaucoup de choix et de variations, assortis d’une carte spécialisée pour les végétariens, vegans et allergiques.

On vous conseille notamment de tester les jus de fruits frais maison ou de goûter aux bières et sodas japonais !

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Le wagamama parisien dispose de 300 mètres carrés et de 130 couverts, et ouvrira bientôt un bar à cocktails ainsi qu’une terrasse surplombant la place de Budapest pour les beaux jours. Un beau programme !

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wagamama
10 place de Budapest, Paris 9
Ouvert tous les jours de 11h30 à 23h

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L’épatante façade du Théâtre de la Comédie Italienne

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C’est au coeur du XIVème arrondissement, au 17 rue de la Gaîté, qu’existe un petit bout d’Italie à Paris : le théâtre de la Comédie Italienne est le seul lieu de la capitale à faire vivre la tradition ancestrale de la commedia dell’arte. Son inimitable façade baroque bleu cyan révèle une histoire des plus insolites

Un ancien commissariat devenu… Théâtre italien !

C’est en 1980 qu’un commissariat de police proche de la Tour Montparnasse est remplacé par un petit théâtre de 100 places seulement, à l’initiative de d’Attilio Maggiulli, ancien collaborateur d’Ariane Mouchkine, formé à Milan. Si la façade affiche « depuis 1974 » c’est parce que le premier Teatrino Italiano fut fondé au 15 rue du Maine à cette date, avant de déménager en 1980 rue de la Gaîté, « la rue des théâtres« .

Avec ses colonnes style baroque, ses représentations d’anges que beaucoup qualifieraient de kitsch, on peut dire que ce petit théâtre pas comme les autres détonne dans le paysage ! Par le passé, sa façade fut aussi rouge, ou aux couleurs du costume du célèbre personnage d’Arlequin

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La façade du théâtre s’est métamorphosée au fil des années, au gré des envies du propriétaire.

Une phrase orne également la façade : « cadtigat ridendo mores » une expression latine signifiant « il corrige la morale par le ridicule« . Une belle métaphore de la fonction théâtrale de la comédie !

Seul théâtre italien de France, le théâtre de la Comédie italienne programme exclusivement des pièces d’auteurs italiens classiques et contemporains. Goldoni, Gherardi, Riccoboni… Faisant face à des difficultés financières depuis le début des années 2010, le théâtre de la Comédie Italienne et son fantasque directeur sont contraints aujourd’hui de louer les lieux pour des événements culturels. Si vous vous sentez l’âme d’un mécène, vous pouvez encore aujourd’hui les soutenir !

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Les plus beaux escaliers de Paris

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De prime abord d’une nécessité absolue, les escaliers font également partie intégrante du paysage urbain par leur architecture et leur design. Entre escaliers magistraux et petits escaliers bucoliques, la capitale regorge de constructions qui valent le détours, tour d’horizon des plus beaux escaliers de Paris.

Les escaliers de l’Opéra Garnier

Si vous êtes de visite à l’Opéra de Paris, votre parcours sera ponctué par un moment fort, celui pendant lequel vous croiserez le Grand Escalier. La construction, imaginée par Charles Garnier, s’impose comme le cœur du Palais. Ses formes élégantes et la grandeur de ses dimensions sont le fruit d’un mélange de genres unique et d’une construction plus complexe qu’il n’y paraît.

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Opéra Garnier
Place de l’Opéra, Paris 9

La rue des Degrés

On savait que le Sentier était l’écrin d’innombrables trésors du Paris insolite et la rue des Degrés fait assurément partie de ces joyaux. En tant que plus petite rue de Paris, elle est uniquement composée d’un escalier de 3,30 mètres de large. En plus d’être insolite, ce dernier est de surcroit tout à fait pittoresque ! Mises en valeur par la fresque de Federici, les marches sont bordées d’une multitude de couleurs vives qui donnent un charme fou à ce tout petit bout de Paris.

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Instagram @lavalisedemia

Rue des Degrés
Paris 2

Le 48 de la rue de Valois

Si cet immeuble paraît tout à fait ordinaire vu de l’extérieur, il ne faut cependant pas se fier aux apparences. En effet, pendant un temps, le 48 de la rue de Valois était simplement le plus grand de la capitale. Mais la vraie curiosité des lieux s’offre à nous une fois qu’on en pousse les portes. Il s’y cache effectivement un impressionnant escalier à double hélice surmontée d’une verrière lumineuse, le tout pour un spectacle plutôt inattendu.

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©JPD – Paris Bise-Art

48, rue de Valois, Paris 1 

La rue Foyatier

Si vous pensez à Montmartre, vous verrez forcément à un moment ou à un autre défiler des images de la rue Foyatier devant vos yeux. Pour cause, cette voie en montée est tout simplement emblématique du quartier grâce notamment à son escalier et les 222 marches qui le composent. Longeant le funiculaire de Montmartre, les escaliers de pierre s’articulant sur plusieurs paliers représentent l’équivalent de 12 étages. Et oui, la beauté des lieux se mérite…

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Instagram @montmatraddict

Rue Foyatier 
Paris 18

La Conciergerie 

La Conciergerie, véritable vestige des Capétiens, accueille en ses lieux de nombreux trésors du Moyen-Âge et des époques suivantes. Chargé d’histoire, l’édifice reste pourtant plutôt méconnu du grand public, il a en effet été le dernier endroit de résidence de la plupart des condamnés à mort de la Révolution. Notre attention se porte aujourd’hui sur l’étonnant escalier en colimaçon qui se tapisse au fond de la cour des Gens d’Armes, très raide, il jouit d’une architecture toute particulière.

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La Conciergerie
2, boulevard du Palais, Paris 1

Avenue de Camoëns

Certains le considèrent tout simplement comme le plus bel escalier de la capitale, à juste titre. En même temps, de son architecture au point de vue qui y est offert, on a l’impression que tout y est pour faire de l’avenue de Camoëns un endroit magique. Les immeubles majestueux qui se dressent autour de la sculpture de Luis Vaz de Camões donnent un charme précieux à tout l’ensemble. Et encore, on ne vous a pas encore parlé de la vue imprenable sur la Tour Eiffel…

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Instagram @ariel_globetrotter

Avenue de Camoëns
Paris 116

Le jardin d’hiver du musée Jacquemart-André

Les jardins d’hiver se sont démocratisés sous le règne de Napoléon III et ont connu un fort succès depuis. Le concept ? Installer de nombreuses plantes en pot, souvent exotiques, dans un espace surmonté d’une verrière pour offrir un cadre naturel et rafraîchissant à ses hôtes. Pour accéder justement au plaisant jardin d’hiver du musée Jacquemart-André, quoi de mieux qu’un escalier aussi majestueux que monumental ? Ce sont quoiqu’il en soit les mots idéals pour décrire cette construction aux courbes surprenantes.

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Instagram @fabio_moneta

Musée Jacquemart-André
158, boulevard Haussmann, Paris 8

Crédit photo à la une : Instagram @menidesigns

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La meilleure pâtisserie de Paris se trouve tout près de la rue Mouffetard

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C’est un petit trésor, une pépite que l’on hésite presque à partager tant on aimerait la garder rien que pour soi…. Discrète pâtisserie à deux pas de la rue Mouffetard, Carl Marletti réalise des desserts d’exception, que les connaisseurs qualifient avec admiration de bijoux. Des bijoux qui éclipsent sans doute certaines des pâtisseries les plus cotées de la capitale.

Carl Marletti, le pâtissier joaillier

Ouverte il y a 12 ans déjà, la pâtisserie Carl Marletti tient d’abord sa réputation de son chef. Passé par l’Hôtel Intercontinental et le Café de la Paix pendant quatorze ans, monsieur Marletti dirige alors une brigade d’une vingtaine de personnes, avant de tout quitter pour proposer des créations originales dans un lieu à son nom. Si l’endroit est modeste par sa taille, l’élégance de sa vitrine happe tout de suite le regard. Une élégance simple, pas pompeuse pour un sou, à l’image de l’accueil, sympathique et sans prétention.

Vous ne verrez ces pâtisseries nulle part ailleurs : ce sont toutes des créations uniques, fruit de l’imagination du chef, largement inspiré de ses voyages en Afrique, Asie ou Amérique. Elles sont une vingtaine au total.

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 Des desserts aux notes fruitées et florales

Passons aux choses sérieuses : la dégustation. D’abord, le best-seller de la maison : le Lily Valley, nommé en hommage à la boutique de l’épouse de Carl Marletti, située à seulement deux rues de la pâtisserie. Sur une base de pâte sablée, 4 petits choux fourrés d’une acidulée crème pâtissière à la violette sont surmontés d’une compotée de cassis et d’une voluptueuse crème chiboust à la violette. Cerise sur le gâteau : une dentelle de sucre à la violette.

La force de ce dessert tient dans son équilibre subtil des saveurs, avec des choux moelleux et maîtrisés, pas détrempés, sans oublier la fraîcheur du cassis et la touche subtile de violette… Les pâtisseries à base de choux sont d’ailleurs toutes des réussites, notamment la religieuse à la rose ou l’éclair au caramel au beurre salé.

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Le Lily Valley, création de Carl Marletti

On fond également pour la tarte au citron et confit de citron. Ici, elle n’est pas noyée sous une meringue  trop sucrée ou cache-misère : elle est surtout bien parfumée, de telle sorte qu’elle a été élue par le passé meilleure tarte au citron de Paris ! Et c’est mérité.

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La tarte au citron et citron confit, création de Carl Marletti

Les amoureux de chocolat ne seront pas en reste : craquez pour  la tarte Sublime Ghana, associant une pâte sablée chocolat, une ganache cacao 64% ainsi qu’un palet crémeux à la vanille de la Madagascar. Plus osé encore, le Censier, avec son croustillant praliné et sucre pétillant, et sa quenelle de chocolat noir Taïonori.

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Le Censier, création de Carl Marletti

Côté prix, comptez entre 3,50 et 7 euros la pâtisserie. C’est certes cher, mais l’excellence est au rendez-vous, les desserts sont toujours de saison, savoureux et authentique. Comme son chef ! À mille lieux des grandes maisons pâtissières des quartiers chics en perte de vitesse, Carl Marletti se démarque sans conteste par sa qualité et son respect des produits comme des clientsCette petite pâtisserie a tout d’une grande.

Carl Marletti
51 rue Censier, Paris 5
Ouvert du mardi au samedi de 10h30 à 20h – le dimanche de 10h à 13h30

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Crédit photo de Une : Gwenaëlle T.

Les meilleures friperies de Paris

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Authentiques refuges des nostalgiques d’une époque, des modeux affirmés ou des quidams qui cherchent simplement à limiter leur consommation de vêtements, les friperies parisiennes sont nombreuses et diverses… Pourtant, il n’est pas toujours facile de tomber sur la bonne ! Mais rassurez-vous, cette sélection vous emmène dans la crème de la crème des friperies de la capitale.

Vintage désir

On démarre avec une institution de la fripe au coeur du Marais. Vintage Désir, c’est l’endroit où dénicher des pièces uniques à prix… Riquiqui ! Comptez entre 5 et 25 euros pour les pièces les plus chères. C’est plutôt étroit, pas très aéré, mais cela vaut la peine de s’aventurer en rayon pour trouver une perle rare. On note aussi la très jolie sélection de chapeaux, en plus des chaussures, ceintures, perfectos, robes, chemises…

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Vintage désir
32 rue des Rosiers, Paris 4
Ouvert tous les jours de 11h30 à 21h

Fripes ketchup

En voilà un drôle de nom pour une super friperie ! À sa tête, une jeune vingtenaire qui compte bien dépoussiérer la friperie chère ou glauque. Ici, les pièces ne vont pas au dessus de 100 euros, et sont en excellent état. On a presque l’impression d’être davantage dans une friperie londonienne de Brick Lane que dans une friperie parisienne traditionnelle. Pari réussi pour cette jeune friperie !

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Crédit photo : Matthias Biberon

Fripes ketchup
Marché Vernaison – 99 rue des Rosiers, Puces de Saint-Ouen – allée 1 stand 19
93 400 Saint-Ouen
Ouvert les samedis et dimanche de 10h à 18h et le lundi de 10h à 17h

Bis boutique solidaire

Avec ses employés en réinsertion, cette friperie solidaire fait collaborer tout le tissu associatif parisien spécialisé dans le recueil de vêtements. Triés avec soin, ils retrouvent une seconde jeunesse dans la très jolie boutique élégante et contemporaine. Femmes, hommes et enfants y trouveront leur compte ! Zara, Cos ou encore Kenzo… Il y en aura pour toutes les affinités mode.

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Crédit photo : Bis boutique solidaire

Bis boutique Solidaire
19 rue Lamartine, Paris 9
Ouvert du lundi au samedi de 10h à 19h30

Thank God I’m a V.I.P

Une pépite de friperie ! Mixant petits et grands créateurs, prêt-à-porter et haute couture, Thank God I’m a V.I.P détonne avec sa succession de salles colorées, où un espace est réservé aux femmes, l’autre aux hommes. Du Yves Saint Laurent, Christian Dior, Chanel… À des prix raisonnables. Tout y est rangé par couleur !

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Crédit photo : Thank God I’m a V.I.P

Thank God I’m a V.I.P
12 rue de Lancry, Paris 10
Ouvert du lundi au samedi de 14h à 20h

Mamie Blue

Vous entrez là dans le temple du vintage, le vrai ! Chez mamie, on s’acoquine aussi bien de robes années folles que de pantalons flare seventies. Avec tout de même une orientation plus prononcée pour les pièces des années 30, 40 et 50. Un paradis pour les grands nostalgiques du rétro, redevenu tendance ces dernières années ! Comme quoi la mode est un éternel recommencement.

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Crédit photo : Héma pose ses valises

Mamie Blue
69 rue de Rochechouart, Paris 9
Ouvert du lundi au samedi de 11h30 à 13h30 et de 14h30 à 19h30

Chinemachine

Au 100 rue des martyrs, Chinemachine, ouverte 2007 par une New-Yorkaise, s’étale sur deux étages entièrement dédiés à la fripe : du choix donc, allant  de la pièce vintage à la pièce de créateur. Côté qualité des vêtements, ça varie, mais c’est aussi ça le jeu de la fripe : trouver la bonne pièce, le petit trésor préservé de l’usure du temps !

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Chinemachine
100 rue des Martyrs, Paris 18
Ouvert tous les jours de 12h à 20h

Episode

Une des friperies les moins chères de Paris : entre 10 et 30 euros le vêtement. Elle est la propriété de marchands de vêtements hollandais, qui possèdent déjà leurs boutiques à Amsterdam, Utrecht ou Anvers et Bruxelles. Les styles 70’s et 80’s dominent largement, ce qui vous laisse du choix ! Tout est bien trié, ce qui rend la recherche plus rapide.

Episode
12-16 rue Tiquetonne, Paris 2
Ouvert du mardi au vendredi de 11h30 à 19h30, le samedi de 11h à 20h, le lundi de 13h à 20h

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Les pires phrases de Parisiens

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Avouez, vous adorez lire ce genre d’article, soit pour vous reconnaître, soit pour critiquer l’esprit parisien, soit pour dire que vous êtes parisiens et que non, juré, vous ne parlez pas comme ça ! Mais nous sommes sûrs que vous vous identifierez au moins à une de ces phrases insupportables de parisiens. Morceaux choisis.

« Go en afterwork faire un teambuilding, c’est smart ! »

L’obsession des anglicismes est sans doute l’une des plus grosses tares langagières du parisien de 25-35 ans. S’il n’utilise pas des mots anglais pour faire moderne, il ose parfois même le néologisme, mélangeant français et anglais. Par contre, dès qu’un parisien s’aventure outre-manche ou aux Etats-Unis, curieusement, il bégaye… Allez savoir.

« J’adore ce concept, c’est tellement disruptif ! »

Il paraît que Paris est le foyer de la Start-Up Nation… Un vivier d’innovation certes, mais surtout l’initiateur diabolique d’un mot que l’on entend partout depuis quelques mois et qu’on ne supporte déjà plus : « disruptif« , a.k.a le nouveau mot fourre-tout pour évoquer une notion de rupture ou d’innovation.  S’il vous plaît, arrêtez d’utiliser ce mot.

« Aller sur les Champs le weekend, je suis désolé mais c’est tellement une sortie de provincial… »

Pour le parisien, c’est bien simple : il y a Paris ET le reste du monde. Cet autre univers, il l’englobe sous le terme de « provincial » jamais très flatteur dans sa bouche… Naturellement, le parisien aime se moquer des non-parisiens, et plus particulièrement de ceux qui apprécient les zones le plus touristiques de la ville.

«Y’en a marre, toujours trop de monde à la Concrete…»

Quel fêtard qui s’aventure à Paris un vendredi soir n’a jamais entendu cette phrase ? Car le parisien ne peut pas s’empêcher de se plaindre qu’il y a trop de monde, où qu’il aille. Sans doute la faute à ces franciliens, ou pire, ces provinciaux, qui viennent à la capitale pour « s’enjailler » le weekend…. Contraint et défait, le parigot tête de veau erre de rooftop en terrasse, et soupirera d’être serré comme une sardine.

«Paris en août c’est magique !»

Quand le parisien est dégoûté de bosser en août quand tous ses amis sont en vacances, il dégaine en toute détente LA phrase, la botte secrète pour embrouiller son monde. « Non mais tu sais, Paris en août c’est tellement agréable, il n’y a plus personne, on voit la ville autrement… ». Tandis qu’en vérité, il pleure en secret parce que son restaurant préféré est fermé jusqu’à la fin du mois.

 «Je suis trop content de te voir mais là j’ai vraiment pas le temps de parler.»

On croirait presque que c’est inscrit dans son ADN : le parisien est par essence « overbooké » (tiens, on retrouve nos anglicismes…) alors qu’en vrai, il traîne en pyjama devant Netflix… Du coup, quand il croise une vieille connaissance, ou un ex rencontré lors de vacances dans le bassin d’Arcachon, il joue le petit être débordé pour esquiver toute tentative de conversation. C’est fort. Mais c’est quand même de la mauvaise foi.

«Faut que j’utilise mon abonnement au Parc des Princes.»

 Des fans du PSG dans l’assistance ? Il y en a forcément. Parce que « Paris est magique » le parisien supporter du Paris Saint-Germain aime se vanter de détenir un abonnement au Parc des Princes. C’est sa petite fierté.

«J’ai trouvé un super brunch planqué où on ne fait pas la queue !»

C’est la phrase magique qui fait frétiller le parisien affamé. Car dans cette ville cruelle qu’est Paris, trouver un endroit où bruncher le dimanche relève carrément du sacerdoce. Qui n’a pas déjà connu ce désespoir de se pointer devant un restaurant à 10h30 et de trouver une queue faisant la taille de la rue ? Du coup, quand quelqu’un trouve une adresse qui n’est pas encore trop connue, sans queue, le nirvana est atteint.

«Le transilien, le noctilien, c’est quoi ça ?»

Quand arrive le moment fatidique où le parisien doit socialiser en dehors de Paris intra-muros, en dehors des zones couvertes par le métro ou le RER, il panique : comment va-t-il rentrer chez lui s’il n’y a ni métro ou qu’un taxi coûte un bras ? Alors il découvre le transilien, voire même le noctilien. Souvent un moment de grande découverte et de beaux moments de mépris.

«T’as vu, ils ont ouvert un foodcourt de 10 000 m2 dans le Marais ! Ça a l’air ouf .»

On ne le sait que trop bien à Paris ZigZag : nos lecteurs sont toujours à l’affût du moindre nouveau concept « énorme » qui va soit-disant secouer Paris. Forcément, le parisien qui aime se tenir au courant des nouveautés va faire son miel de n’importe quelle ouverture annoncée comme « majeure« . Et quand un anglicisme est inclus dans le projet, imaginez l’excitation du parisien.

«Quand tu cours, tu vas plus loin.»

Le parisien joggeur aime raconter à qui veut l’entendre son style de vie si sain, dans l’une des villes les plus polluées de France… Parfois, son argumentaire n’a plus aucun sens, en même temps, qui l’écoute encore à ce stade ?

« Viens on en parle pour en discuter. »

Sans doute une des phrases les plus entendues en soirée. Ca n’a ni queue ni tête, c’est souvent dit avec un regard dans le vague, mais c’est comme ça, une phrase de parisien qui ne veut rien dire et qui pourtant existe.

« C’est ça de vivre dans une grande ville, tu te fais livrer tes sushis en 15 minutes ! »

Alors que son sushi préféré est à 10 minutes à pied. Mais pas grave, le parisien adore montrer qu’il vit dans la ville où tout est simple et rapide. Niveau de flemme et de vantardise : 100. Et une pensée pour tous les livreurs de Paris en vélo.

« J’ai arrêté de prendre la ligne 8, attendre 11 minutes un métro un samedi soir c’est pas possible… »

Non content d’avoir à sa disposition 14 lignes de métro qui desservent tout Paris, le parisien ne peut s’empêcher de se plaindre de la « lenteur extrême » d’une ligne ou d’une autre, surtout aux heures les plus tardives. Un grand classique parisien.

« Moi, je fais partie de cette génération où les apparts dans le 11ème était pas chers… Une autre époque ! »

Souvent, lorsqu’on est jeune et qu’on débarque à Paris, on est estomaqué des prix des logements. On arrive toujours à croiser un parisien né à Paris ou bien installé depuis des années, qui prendra sa voix de vieux briscard révolté pour se remémorer le temps où l’immobilier parisien n’était pas au même prix qu’aujourd’hui…

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L’incroyable destin de Madeleine Brès, première femme médecin de France

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Nous dressons aujourd’hui le portrait de Madeleine Brès, première femme française à obtenir son diplôme de médecine. Modèle pour tous les médecins, elle fait également partie des figures symboliques de l’émancipation des femmes au cours de l’Histoire. Retour sur son singulier parcours.

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Née dans le Gard en 1842, elle trouvera sa vocation seulement huit ans plus tard, à l’hôpital de Nîmes, qu’elle fréquentait en accompagnant son père venu y réaliser des travaux. Prise d’affection par une religieuse, elle assista le service du médecin en préparant tisanes, bouillons et cataplasmes.

Les mœurs à l’époque étaient quelque peu différents de ceux actuels, les femmes ne pouvant accéder à certains diplômes que très difficilement… Cela ne freina pas Madeleine Brès, qui se présenta fièrement en 1866 devant le doyen de la Faculté de Médecine, le professeur Wurtz, lui demandant la possibilité de préparer le fameux diplôme. Intrigué, le doyen lui fit la promesse de l’accueillir si elle obtenait son baccalauréat.

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Charles-Adolphe Wurtz

Qu’à cela ne tienne, la jeune femme revint trois ans plus tard, bac en poche, avec de fermes intentions. 10 ans plus tard, elle préparait sa thèse de doctorat, avec une mention « extrêmement bien » à la clé. Durant la guerre de 1870, elle fut nommée interne provisoire, ses responsables ne cessèrent alors de tarir d’éloges à son sujet. Malgré cela, elle ne pourra pas accéder à cette fonction à titre définitif et finira par faire carrière dans la pédiatrie.

S’en est suivie une carrière autour de la puériculture et de l’étude de l’hygiène. Madeleine Brès mourra malheureusement dans l’oubli, la solitude et la pauvreté. Une fin indigne de la grandeur de cette femme, devenue aujourd’hui référence.

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Les spécialités parisiennes oubliées

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Les mauvaises langues diront que le patrimoine culinaire parisien est inexistant… Pourtant, on dénombre tout de même quelques spécialités nées dans la capitale ! Qu’elles soient célèbres dans le monde entier ou totalement passées de mode, découvrez leur histoire !

La gratinée des Halles

L’autre nom de la célèbre soupe à l’oignon ! Consommée en grande quantité par les travailleurs des Halles, alias le ventre de Paris, c’est un grand classique du patrimoine culinaire parisien. Simple et réconfortante.

Les huîtres à la sauce des halles

Une autre recette servie à la grande époque des Halles. Les crustacés étaient préparés avec une sauce vinaigre échalote, encore utilisée par beaucoup d’amateurs d’huîtres aujourd’hui !

La tête de veau à la Gaillarde

Dégustée notamment dans le quartier de la Villette, la tête de veau à la Gaillarde (aussi appelée aujourd’hui sauce gribiche) y était servie car proche des grands abattoirs. Tête, langue, cervelle, tout vous est servi, avec cette sauce inimitable à base de moutarde, d’oeufs durs, de câpres, persil et cornichons.

La langouste à la parisienne

Ici, la langouste est servie froide avec de la mayonnaise, avec une macédoine de légumes, des oeufs durs, de la laitue et des fonds d’artichauts.

Le potage Saint-Germain

L’île de France, terre maraîchère, produisait par le passé de grandes quantités de petits pois. Préparé à base de petit pois, de lardons et d’oignons, le potage Saint-Germain est encore préparé aujourd’hui sous le nom plus commun de soupe aux pois cassés.

Le hachis parmentier

Célèbre plat à base de purée de pommes de terre et de viande hachée, le hachis parmentier a été créé par le fameux Antoine Parmentier sous Louis XVI, une époque où la pomme de terre était pourtant décriée, car on croyait qu’elle transmettait des maladies… Aujourd’hui, c’est un des plats les plus appréciés des petits comme des grands !

Le foie de veau Bercy

La recette est simple : du foie de veau cuisiné avec une sauce au vin blanc, échalote et moelle. Rien de plus !

La soupe cressonnière et l’entrecôte vert-pré

Il fut un temps où le cresson était très consommé des parisiens et arrivait chaque jour en énormes quantités aux halles de Paris. Mouliné en soupe, le cresson était servi en guise d’accompagnement d’une bonne entrecôte.

Le boeuf Miroton

Semblable au pot au feu, le miroton est cuisiné avec des restes de boeuf, surmonté avec une fondue d’oignons. Histoire que ça tienne encore plus au corps !

Le sauté de veau chasseur

Cuit lentement avec du vin blanc, des tomates et des champignons de Paris, le sauté de veau chasseur était fort apprécié des Parisiens !

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Le trompe-l’oeil génial de la pyramide du Louvre par JR

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Pour ses trente ans, la Pyramide du Louvre se paie les services de l’artiste JR !

Dépêchez-vous car l’oeuvre est éphémère ! Elle ne sera visible que ce week-end du 30 au 31 mars 2019. Près de 400 volontaires participent actuellement à l’assemblage du collage géant. Une fois l’installation terminée, la Pyramide aura l’air de sortir de terre, mettant à jour ses fondations.

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Des écrans géants sont installés dans la Cour Napoléon pour voir l’avancement des « travaux ». Ce n’est pas la première fois que JR, l’artiste multi-casquettes à la fois artiste contemporain, photographe, réalisateur et activiste, est invité au Louvre pour l’une de ces créations. La Pyramide fût déjà sa muse en mai 2016.

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Magnifique façon de rendre hommage à l’un des monuments les plus emblématiques de la capitale. Pourtant entre la Pyramide et les Parisiens, ce ne fût pas toujours l’amour fou !

Effectivement lorsque le Président François Mitterand désigna en 1983 Ieoh Ming Pei, architecte sino-américain de renom, pour l’aménagement de la nouvelle entrée principale du musée du Louvre, cela provoqua une énorme levée de boucliers de la part de la population.

L’intrusion de l’architecture contemporaine au beau milieu de cette maison vieille de 800 ans et le fait que le Président prit sa décision sans concours ni consultation furent accueillis comme une trahison par certains Parisiens. Malgré tout, la Pyramide fût inaugurée en 1989, l’année du bicentenaire de la Révolution Française. Elle figure actuellement dans la liste dans monuments préférés des Parisiens et plus généralement, des Français !

Infos pratiques :
Du 30 au 31 mars 2019

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Les meilleures boutiques de plantes de Paris

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On ne le dira jamais assez, au printemps il faut se mettre au vert ! Au sens propre comme au figuré, nous vous proposons donc une sélection des meilleurs endroits où acheter vos nouveaux amis feuillus…

The Blond Cactus 

Si vous êtes fans de cactus, succulentes et autres plantes grasses et que vous avez une passion pour les objets anciens et chinés, cet établissement est fait pour vous ! Barbara, la charmante propriétaire des lieux, vous accompagnera dans la création de votre composition parfaite. Un must !

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The Blond Cactus
17, rue du Crussol, Paris 11
Ouvert du mardi au jeudi de 11h à 19h
Les vendredis et samedis de 11h à 20h

Mama Petula 

Bienvenue chez Mama Petula où l’on vous apprendra tout ce que vous devez savoir sur la décoration végétale d’intérieur. Comment rendre votre appartement « instagrammable » ? C’est sûr qu’ici, vous trouverez la réponse ! Autre point intéressant, cette boutique se trouve au sein des Grands Voisins, LE lieu alternatif de Paris !

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Mama Petula
Aux Grands Voisins
74, avenue Denfert-Rochereau, Paris 14
Ouvert le week-end de 14h à 19h

Le Cactus Club

Le lieu indispensable dans la vie d’un.e. Parisien.n.e. qui se respecte ! Un tas d’ateliers très sympathiques pour réaliser ses propres terrariums et ses couronnes de fleurs séchées. N’oubliez pas que la couronne est l’accessoire indispensable à avoir cet été pour aller en festival !

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Le Cactus Club
29, rue de la Fontaine-au-Roi, Paris 11
Du mardi au vendredi de 12h à 20h
Le samedi de 11h à 19h et le dimanche de 14h à 18h

Aÿ Cactus 

Un jour quelqu’un s’est posé la question :  mais comment allier boîtes de conserve et plantes grasses ? C’est ainsi qu’est né le concept Aÿ Cactus… tellement cool, tellement Parisien !

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Aÿ Cactus
6, rue Notre-Dame de Nazareth, Paris 3
Ouvert le jeudi de 15h à 19h

Les Succulents Cactus 

C’est cosy, c’est tendance et ça fait 15 ans que ça dure ! Si vous êtes à la recherche du cactus de vos rêves, c’est ici que vous le trouverez ! N’hésitez surtout pas à demander de l’aide à Sarah, elle se fera un plaisir de vous aiguiller…

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Les Succulents Cactus
111, rue de Turenne, Paris 3
Ouvert du mardi au samedi de 11h à 19h

What the flower ? 

Le premier et le seul salon de coiffure végétal de Paris ! Vous avez bien lu. Justine, coiffeuse de formation et passionnée de plantes, trouve un local dans le 11ème, mais étant trop grand pour elle, décide alors de le partager avec AKAgreen, une boutique en ligne de vente de plantes. Cette association insolite a donné naissance à What the flower ? On adore !

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What the flower ? 
35, rue du Chemin Vert, Paris 11
Ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h30

Désirée

On connaissait déjà les bars « speak-easy » cachés derrière des restaurants… Eh bien, là c’est pareil mais vous remplacez le bar par un salon de café et le restaurant par un charmant fleuriste. Entre deux compositions florales, n’hésitez pas à vous délecter d’un délicieux café torréfié localement.

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Désirée
5, rue de la Folie Méricourt, Paris 11
Ouvert le mardi, mercredi, vendredi et samedi de 10h à 18h
Le jeudi de 12h à 18h et le dimanche de 10h à 17h

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Les plus belles terrasses proches de Paris

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L’île-de-France regorge de terrasses toutes plus agréables les unes que les autres ! Bucolique, façon plage, les pieds dans l’eau… Découvrez notre sélection indispensable pour les beaux jours !

Les pieds dans l’eau

Sur la très bucolique île de la Jatte à Neuilly, les pieds dans l’eau dévoile une ravissante terrasse sous les arbres, donnant directement sur la Seine. Ici, on vient chercher le calme et un esprit farniente. Petite originalité du lieu : un arbre trône en plein milieu de la terrasse ! Le soir, l’endroit se fait plus cosy avec ses petits lampions. Ambiance guinguette assurée.

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Les pieds dans l’eau
39 boulevard du Parc, 92 200 Neuilly-sur-Seine
Ouvert du dimanche au mercredi de 12h à 15h et de 19h à minuit – le jeudi, vendredi de 12h à 15h et de 19h à 2h – le samedi de 19h à 00h
Tèl : 01 47 47 64 07

La terrasse du Mob Hôtel

Direction Saint-Ouen pour profiter d’une immense terrasse à l’ambiance plage… en pleine ville ! Tout près des célèbres Puces, cet hôtel a ouvert l’été dernier une terrasse ensoleillée, à la cool, qui propose avec le restaurant voisin une cuisine biologique et végétarienne.

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Mob Hôtel
4-6 rue Gambetta, 94300 Saint-Ouen
Tèl : 01 47 00 70 70

Bistrot Ma Cocotte

Toujours à Saint-Ouen, le bistrot Ma Cocotte a été designé par un grand nom : Philippe Starck. Située à l’entrée du marché Paul Bert/Serpette des Puces de Saint-Ouen, Ma Cocotte est depuis peu pilotée par le duo Hakim Gaouaoui et l’ex candidat de Top Chef Norbert Tarayre. Au menu, des classiques réconfortants de la cuisine de bistrot moderne : burger gourmand, veau à la milanaise, pain perdu au caramel, fish & chips… Préparés maison par l’équipe du chef Anthony Huguenin.

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Bistrot Ma Cocotte
106 rue des Rosiers
93400 Saint-Ouen
Ouvert du lundi au vendredi de 12h à 14h30 et de 19h à 22h – le samedi de 12h à 16h et de 19h à 22h30 – le dimanche de 11h30 à 20h
Tèl : 01 49 51 70 00

Polpo

C’est la péniche qui fait vibrer la bien tranquille ville de Levallois-Perret ! Polpo développe une ambiance chic-décontracté, avec une touche tropicale qui n’est pas de refus en été ! Sa terrasse donne directement sur la Seine, avec ses jolies chaises en rotin et tables blanches. On y déguste notamment de très copieux brunchs le weekend et des grillades de crustacés (le homard entier et ses frites sont à tester !)

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Polpo Brasserie
47 Quai Charles Pasqua, 92300 Levallois-Perret
Ouvert tous les jours de 10h à 2h
Tèl : 01 41 34 32 86

Bistrot Là-Haut

On y passerait bien tout notre été… Sur sa terrasse en bois clair, avec ses tables et chaises en fer forgé, une délicieuse atmosphère bucolique se dégage du bistrot Là-Haut à Suresnes. Ses quelques touches de verdure offrent une fraîcheur toute bienvenue ! On y déguste de délicieux cocktails à l’ombre des grands parasols blancs.

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Là-Haut
70 Avenue Franklin Roosevelt
92150 Suresnes
Ouvert du lundi au vendredi de 12h à 14h et de 19h30 à 22h
Tèl : 01 45 06 22 66

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Les plus beaux jardins de musées parisiens

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Véritables écrins du patrimoine français ou étranger, les musées parisiens font la fierté culturelle de l’Hexagone. Le paysage artistique de la capitale est étoffé, plus d’une centaine d’institutions sont en effet répartis aux quatre coins de la ville Lumière. Au delà de leur beauté architecturale, certains établissements nous offrent même leurs petits coins de verdure, voici notre sélection des plus beaux jardins de musées parisiens.

La maison de Balzac

Grand amateur d’art, Honoré de Balzac a acquis plusieurs pièces artistiques en parallèle de sa carrière d’écrivain. Il a par vécu de nombreuses années de sa vie dans une maison cossue du XVIe arrondissement, aujourd’hui transformée en musée. Si elle attire quotidiennement les foules, la maison partage son succès avec le petit jardin qui la borde. Intimiste, c’est un lieu de rendez-vous prisé des lecteurs parisiens.

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Instagram @mrs.henrygoestofrance

Maison de Balzac
47, rue Rayounart, Paris 16
Ouvert tous les jours sauf le lundi de 10h à 18h

Le jardin du Panthéon Bouddhique

Niché secrètement en annexe du musée Guimet, le jardin du Panthéon Bouddhique est un des coins de végétation les plus ressourçants et apaisants de la capitale. On y retrouve les codes du pays du Soleil Levant : lanterne de pierre, pavillon à thé, plans de bambou, tout y est pour un dépaysement total, aujourd’hui rare et précieux.

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Panthéon Bouddhique
19, avenue d’Iéna, Paris 16

Les Jardins Renoir du musée de Montmartre

À deux pas de la place du Tertre, les trois jardins du musée de Montmartre ont tout du véritable havre de paix. Les couleurs verdoyantes qui y règnent nous transportent sans souci dans le Paris des impressionnistes. Ils ont pris le nom du peintre du XIXe qui y vécut quelques années et qui y peignit régulièrement. La tradition artistique s’y est perpétuée jusqu’à aujourd’hui, où des ateliers de peinture en plein air y sont organisés.

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Jardins Renoir du musée de Montmartre
12, rue Cortot, Paris 18
Ouvert tous ls jours de 10 à 18h

Le jardin du musée Rodin

Fort de ses trois hectares de verdure, le jardin du musée Rodin représente la balade culturelle et bucolique parfaite ! Si une partie des œuvres du musée sont exposées à l’hôtel Biron, certaines des sculptures les plus emblématiques de l’établissement trônent fièrement dans son jardin. Parmi ces œuvres, on retrouve le célébrissime Penseur, la Porte de l’Enfer ou encore les Bourgeois de Calais.

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Musée Rodin
77, rue de Varenne, Paris 7
Ouvert tous les jours sauf le lundi de 10h à 18h30

Le musée de la Vie Romantique

Le musée d’Ary Scheffer, un peu considéré comme l’un des berceaux du romantisme à Paris, rend hommage à de nombreuses figures du mouvement artistique, un étage entier y est même dédié à la romancière George Sand. Le musée de la Vie Romantique porte bien son nom, à l’image de son charmant salon de thé en extérieur, apposé à une splendide verrière. Le lieu est idéal pour une pause gourmande et ensoleillée !

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Instagram @anaisvdc

Musée de la Vie Romantique
16, rue Chaptal, Paris 9
Ouvert tous les jours sauf le lundi de 10h à 18h

Le musée Bourdelle

Plus de 500 bronzes, plâtres et marbres peuplent l’ancien atelier d’Antoine Bourdelle et ses jardins. Les sculptures sont en effet disséminées aux quatre coins de l’établissement, à la fois dans le jardin sur rue et dans le jardin intérieur, où ont été posées de nombreuses briques de la ville d’origine du sculpteur, Montauban. Tout comme le musée Rodin, le musée Bourdelle est à la croisée des chemins entre sortie culturelle et balade bucolique.

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Instagram @muséebourdelle

Musée Bourdelle
18, rue Antoine Bourdelle, Paris 15
Ouvert tous les jours sauf le lundi, de 10h à 18h

Le jardin du musée du Quai Branly

Oeuvre de Gilles Clément, le jardin du musée du Quai Branly s’étend sur par moins de 18 000 mètres carrés. Unique en son genre, il fait partie intégrante du jeune musée. À l’image de ce dernier, cet espace vert singulier est tout à fait dépaysant… En plein cœur de la ville tumultueuse, il offre une parenthèse de voyage bienvenue !

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Instagram @quaibranly

Musée du Quai Branly 
37, quai Branly, Paris 7

Le jardin d’hiver du musée Jacquemart-André

On finit notre sélection par un jardin pas vraiment comme les autres, puisqu’il s’agit d’un jardin d’hiver ! Démocratisé sous le règne de Napoléon III, le concept consiste à disposer de nombreuses plantes, souvent exotiques, dans un espace clos surmonté d’une verrière. On vous invite à investir celui du musée Jacquemart-André, qui en est un exemple sublime !

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Instagram @jacquemartandre

Musée Jacquemart-André
158, boulevard Haussmann, Paris 8
Ouvert tous les jours, de 10h à 18h

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C’est la fin de la mythique brasserie chez Jenny !

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Nous vous l’avons annoncé la semaine dernière : la brasserie alsacienne Chez Jenny fermera définitivement ses portes en 2020… Fondée en 1932, cette institution du quartier de la place de République a fait pendant longtemps vibrer la scène culturelle parisienne. Retour sur sa passionnante histoire.

Un symbole du Paris années 30

Fondée par Robert Jenny, un traiteur alsacien ayant fait ses gammes à l‘exposition coloniale de 1931, la brasserie Jenny tire d’abord sa réputation de la spécialité qu’elle sert encore aujourd’hui : la choucroute artisanale ! Sur le modèle du winstub (une auberge alsacienne servant une cuisine du terroir) la brasserie devient rapidement un lieu de rendez-vous du tout Paris.

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On vient y savourer outre la choucroute des charcuteries fines de chez Hurst, des pâtés de foie gras de chez Burger, ou encore des fromages de la fromagerie Rentz, sans oublier les gouleyants vins d’Alsace du clos Saint-Odile ou du domaine Preiss. Aujourd’hui, la choucroute demeure encore fameuse, mais la carte s’est également enrichie d’autres spécialités de l’Est de la France : kouglof façon baba, flammekueche

La bonne chère, c’est une chose. La fête en est une autre ! Car chez Jenny, on venait aussi pour l’ambiance. Situé à proximité de théâtres populaires, notamment le Cirque d’Hiver ou l’ancien Alhambra (détruit en 1967), de nombreux artistes viennent s’encanailler au restaurant après les spectacles : Minstinguett, Django Rheinart, Lucienne Boyer ou encore Ray Ventura font partie des grandes figures ayant festoyé chez Jenny. Après-guerre, on voit arriver une nouvelle génération qui continue de faire vivre la brasserie comme un incontournable : Michel Galabru, Jean-Paul Belmondo, Léo Ferré, Silvia Kristel, Johnny Hallyday, Marina Vlady, Bertrand Tavernier… La liste est longue !

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Un décor d’époque exceptionnel

Attardons-nous un instant sur le décor du restaurant, qui vaut le détour ! L’artisan d’art alsacien Charles Spindler est notamment à l’origine de la première version du décor de la brasserie. On retient notamment les 10 grandes compositions de la salle du premier étage, représentant une vue sur Strasbourg dominée par des cigognes.

En 1953, le sculpteur Albert Erny enrichit le restaurant de boiseries ornées de personnages représentant des métiers traditionnels ainsi que des portes sculptées.  Du côté de la salle « Colmar », on remarque la présence de grands personnages alsaciens, du sculpteur Auguste Bartholdi au général Rapp. Un vrai hommage au patrimoine de la région !

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Crédit photo : Carnets de weekend

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Les fromages préférés des français

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Élément fondamental de notre patrimoine gastronomique, véritable fierté que le monde nous envie (oui oui !) le fromage, c’est sacré ! Vache, chèvre, brebis, pâtes cuites, pâtes molles, il existe des centaines de variétés répertoriées, beaucoup d’appellations d’origine protégée. Découvrez les 15 fromages favoris de nos compatriotes !

 Le camembert

Le mythique camembert de Normandie est le grand chouchou des Français. Fromage au lait cru de vache à croûte fleurie, imité à l’envie par les grandes enseignes mais jamais égalé, le camembert est la star des plateaux fromagers.

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 Le gruyère

On quitte la France pour la Suisse avec le gruyère, qui tient son patronyme de la ville du même nom, dans le comté de Fribourg. À ne pas confondre avec l’Emmental, autre pâte cuite !

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Le brie

Le plus connu provient évidemment de Meaux : originellement produit dans l’est du bassin parisien, on date cette pâte molle à croûte fleurie à l’Antiquité, avant l’invasion romaine ! Dans la littérature et les enluminures du Moyen-Age, il était déjà évoqué ou représenté.

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Le comté

Avec ses notes fruitées, le comté séduit encore et toujours les amateurs. Pâte pressée d’appellation d’origine protégée, il est produit du massif du Jura à l’Ain en passant par le Doubs.

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Le roquefort

Sans doute un de nos fromages les plus connus à l’étranger : il fascine autant qu’il rebute, avec sa pâte persillée parcourue de moisissures… Produit en majorité dans les caves de l’Aveyron, il fait la fierté des locaux. c’est même un emblème !

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Le reblochon

Fromage star des recettes hivernales qui tiennent au corps, notamment la tartiflette, le reblochon est le fromage de Savoie par excellence. On date approximativement sa création au 13ème siècle. Son onctuosité fait fondre les gourmands depuis des siècles !

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Le Saint-Nectaire

Fromage de pays, le Saint-Nectaire était dit-on fort apprécié de Louis XIV, qui demandait à ce qu’on achemine le précieux jusqu’à Versailles à dos d’ânes… Il obtient l’appellation d’origine contrôlée en 1955, et est principalement produit dans le Cantal et l’Aubrac.

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Le Sainte-Maure

Reconnaissable à sa forme de bûche, renfermant en tige en paille, le Sainte-Maure est un délicieux fromage de chèvre de Touraine. On le distingue aussi des autres fromages par sa croûte cendrée.

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L’abondance

Un autre exemple de la productivité fromagère des alpages : l’abondance, produit en Haute-Savoie, est une pâte cuite de caractère, à base de lait de vache. L’abondance est d’ailleurs aussi le nom de la vallée dans laquelle est produit le fromage, d’une race de vache, et d’un village !

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La mozzarella

Elle est de plus en plus consommée par les français, qui s’en régalent particulièrement l’été : la mozzarella (la vraie) est faite à partir de lait de bufflonne, dans la région de la Campanie, près de Naples. Aujourd’hui, elle est malheureusement produite souvent à partir de lait de vache (notamment dans la grande distribution). À noter que la burrata, que l’on qualifie de mozzarella crémeuse, est faite avec du lait de vache !

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L’époisses

Direction la Bourgogne avec l’époisses ! Ce fromage tient son patronyme du village du même nom, reconnaissable à sa pâte particulièrement molle facile à tartiner. On vous conseille de le faire cuire au barbecue, un délice !

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Le crottin de Chavignol

Le Centre de la France, et plus particulièrement la le Berry, la Touraine et le cher, sont réputés pour leurs excellents fromages de chèvre. Produits depuis le XVIème siècle dans le Berry, les petits crottins de chavignol sont à base de lait cru, caillés et égouttés avec soin. Leur fraîcheur est incomparable !

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Le morbier

Encore un fromage du Jura ! La raie cendrée en son centre qui le caractérise tient son histoire du fait que les fromagers du massif du Jura avaient pour l’habitude de préparer un premier fromage qu’ils recouvraient de suie, puis le lendemain d’un second, formant une seule pâte. Aujourd’hui, c’est du charbon végétal totalement comestible qui donne cette petite touche de couleur au fromage.

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La raclette

Autre star de l’hiver : la raclette ! Elle provient du canton de Valais en Suisse, et est traditionnellement servie en approchant une meule coupée d’une source de chaleur, faisant naturellement fondre le fromage… Décadent !

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Le brocciu

Fromage phare de l’île de Beauté, le brocciu est un délicat fromage frais de brebis (parfois aussi de chèvre). Sa texture particulièrement friable tient du fait qu’il est élaboré à partir de petit lait. Son aspect comme son goût font légèrement penser à sa voisine transalpine, la ricotta.

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