Trois rayons de soleil et voici que Paris se rempli de petits guéridons pour entasser tous ses parisiens pâlichons qui n’ont pas vu le soleil depuis un an !
Alors oui, nous aussi on va courir s’entasser dehors mais on a quand même noté quelques techniques de survie pour passer un agréable moment pendant que la guerre des terrasses fait rage…
La place
Trouver une place peut prendre plusieurs heures, on peut tourner dans le quartier mille ans et finir assis sur les marches de la Mairie.
Donc, on la joue stratégique : soit on réserve façon papa, soit on se débrouille pour arriver avant 18h et si vraiment c’est complexe, on se pose au bar, les yeux rivés sur l’extérieur et on court dès qu’un couple libère la place.
La clope
Non fumeur ? Douce joie de récupérer cendre et fumée de la table voisine… Comme le fumeur a quand même le droit de vivre, on se calera dans le sens inverse du vent.
Et si vraiment on sent que la nana d’à côté va brûler nos cheveux d’un moment à l’autre, on fait un très grand geste pour faire tomber sa clope dans son verre… Quoi ?! C’est la jungle on vous dit !
La commande
Bien sûr en terrasse on nous oublie. Mais on a bien trop peur de se lever et de se faire piquer notre place, donc on attend en trépignant, assoiffé…
Technique infaillible : ne pas quitter des yeux le serveur, le fixer et lever la main. Il faut ce qu’il faut pour se dégager de la foule.
Le bruit
En terrasse tout le monde hurle. Ca fume trois fois plus et ça braille. C’est un toc qu’on a, un genre de représentation théâtrale assez ridicule qui pousse chaque parisien à se comporter comme un paon dès qu’il pose une fesse sur une chaise de terrasse.
Pour calmer l’hystérie de la table voisine, on n’hésitera pas à regarder, l’air surpris, nos chers bavards et à leur sourire. Quand ils se rendront compte que leur anecdote coquine a été partagée avec la moitié de la terrasse, ils baisseront d’un ton.
Le soleil
C’est bien joli de se pâmer dès les premiers rayons de soleil, mais pour ne pas finir couleur homard, on reste prudent.
Chapeau (c’est plus chic en plus) et crème solaire : BB crème ou crème de jour avec un SPF à mettre dans son sac.
On évitera la faute de goût absolue de puer le monoï également. Par pitié, n’en arrivons pas au stade du souvenir paréo !
